Derrida
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Derrida, théologie négative                     Derrida, théologie négative
Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique               Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique
Jacques Derrida - "in Derrida & Religion, Other Testaments", Ed : Routledge, 2005, Epoché and Faith : An Interview with Jacques Derrida, p31

 

Autoportrait dans le desert (Willem de Kooning, 1947) -

Derrida, croyance, fiduciarité

Ce qui arrive avec la prière quand, dans le désert, elle intègre l'incalculable dans le calcul, est de l'ordre de la bénédiction

Derrida, croyance, fiduciarité
   
   
   
Derrida, le rien, khôra Derrida, le rien, khôra
Derrida, bénédiction, malédiction               Derrida, bénédiction, malédiction  
Derrida, la prière                     Derrida, la prière    

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Jacques Derrida expérimente la prière, il ne cesse de prier, à tout moment dit-il. Mais il ne prie ni dans une église, ni dans un temple, ni dans une synagogue. Sa prière n'est pas collective, elle est solitaire. Même si elle respecte un certain code, gestuel ou corporel, elle ne s'intègre dans aucune communauté ni religion déterminée. Elle a lieu dans le désert, là où un certain rapport au monde est suspendu (epokhè) pour laisser place à un autre rapport. I know that in praying something happens, even if there is no one God in the form of a Father or a Mother receiving my prayer. I know that by the act of praying in the desert, out of love (because I wouldn't pray otherwise), something might already be good in myself : a therapy might be taking place (Epoché and Faith, p31). Il dit suspendre tout savoir, mais il lui reste au moins ce savoir-là : tant que la prière se dit dans le désert, elle ne peut faire que du bien. D'un côté, elle présuppose un certain calcul. J'attends ou j'espère quelque chose qui me concerne ou qui concerne autrui, sinon je ne prierais pas [Je reste dans le monde, au bord du désert]. Mais d'un autre côté, dès lors que je prie, j'accepte aussi l'incalculable. Dans le temps du désert, de la prière, je suspens tout espoir, toute attente, toute certitude. C'est cet acquiescement qui, selon Derrida, est une thérapie. Il s'agit de se défaire du calcul, de laisser venir ce qui n'est pas programmé. Son axiome, c'est que cette prière ne peut pas faire de mal.

 

 

Dans cette réponse à une question posée par John Caputo, Derrida n'emploie ni le mot bénédiction, ni le mot promesse. Et pourtant ce qui se promet dans cette réponse qui est aussi une question, sans preuve ni garantie, c'est qu'un acte de foi sans aucune détermination préalable, un pari performatif (au-delà du performatif) sur la prière en l'absence de toute figure de destinataire (I can't tell if I am praying to someone invisible, to the transcendent one, or if I am praying to those others in myself that I want to address out of love and for the protection of their lives), c'est la promesse d'un bien, même si comme toute promesse elle est incertaine, inquiétante, elle peut être détournée, voire transformée en malédiction. Ce qu'il dit, c'est que c'est un risque à prendre. Le risque n'élimine pas la promesse de bénédiction.

 


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