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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
L'oeuvre, au - delà du performatif                     L'oeuvre, au - delà du performatif
Sources (*) : Un performatif tout autre - aujourd'hui               Un performatif tout autre - aujourd'hui
Jacques Derrida - "Voyous - deux essais sur la raison", Ed : Galilée, 2003, PI p2, p13

 

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Derrida, le performatif

Ce qui arrive au-delà du performatif, c'est une inconditionnalité faible, fragile, vulnérable, sans pouvoir, qui contraste avec la force d'une souveraineté indivisible

Derrida, le performatif
   
   
   
Derrida, inconditionnalités, principes inconditionnels Derrida, inconditionnalités, principes inconditionnels
Derrida, retrait, effacement               Derrida, retrait, effacement  
Derrida, le pouvoir, le souverain                     Derrida, le pouvoir, le souverain    

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Dans le Prière d'insérer de Voyous (qu'on retrouve sous une autre forme dans l'avant-propos du même livre), Jacques Derrida introduit une distinction, un partage, entre souveraineté et inconditionnalité. Si la souveraineté est elle-même inconditionnelle - puisqu'elle s'impose par sa propre autorité, en quoi est-elle différente de ces autres inconditionnalités (l'hospitalité, le don, la justice, la démocratie à venir) qui forcent elles aussi leur chemin en-dehors du droit, en déclarant une loi au-delà de la loi? En tant que raison du plus fort, la souveraineté s'appuie sur la puissance de la tradition avec ses fictions et ses fables (l'onto-théologie et aussi la rhétorique, les médias), tandis que les inconditionnalités sont des forces faibles, imprévisibles, vulnérables, qui dépendent de cet autre qui peut venir ou ne pas venir. La première est légitimée par le verbe, le performatif même au sens classique (celui de Searle plus que celui d'Austin), tandis que la seconde déborde, par un acte de foi, la distinction entre constatif et performatif. La première, chrétienne ou kantienne, promet le salut, la rédemption, tandis que la seconde surgit dans un lieu désertique (khôra), elle prend appel sur une pensée de l'événement à venir. D'un côté, le pouvoir, la légitimité et la raison; de l'autre, un excès sans pouvoir ni fondement, à la crédibilité fragile. Notre tâche, c'est de dissocier ces deux dimensions qui s'entrelacent sans faire système. Il faut pour cela renoncer inconditionnellement, avant toute décision et toute révélation, à la souveraineté (p13), s'exposer à ce qui vient (l'autre à venir). C'est un acte de foi, "messianique, irreligieux et sans messianisme" (p14).

 

 

Dans le deuxième texte de Voyous, Le "Monde" des Lumières à venir (Exception, calcul et souveraineté), Derrida revient sur cette notion de fragilité. A l'immunité absolue de la raison, qui pourrait conduire au mal radical, on ne peut opposer qu'une passivité, une vulnérabilité, qui ne puisse pas s'approprier la maîtrise. Le retrait est inconditionnel, mais pas absolu. Il privilégie des maximes de transaction en excès raisonnable, c'est-à-dire fragile, sur la raison. Cette non-souveraineté vulnérable, souffrante, divisible, mortelle, ce pourrait être un autre nom de Dieu.

 


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