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Derrida, eschatologie, messianique                     Derrida, eschatologie, messianique
Sources (*) : Derrida, l'adresse               Derrida, l'adresse
Jacques Derrida - "D'un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie", Ed : Galilée, 1983, p77

 

Apocalypse de Jean (deuxime trompette) -

Derrida, envois, destinations

La structure de la scène apocalyptique est aussi celle de la scène d'écriture en général : de renvoi en renvoi, on ne sait plus qui parle ou qui écrit, qui adresse quoi à qui

Derrida, envois, destinations
   
   
   
Derrida, l'apocalypse Derrida, l'apocalypse
Scènes d'écriture               Scènes d'écriture  
Derrida, "Viens"                     Derrida, "Viens"    

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Les discours apocalyptiques spéculent sur l'imminence de la fin - la fin de l'homme, du sujet, de la conscience, de l'histoire ou de la littérature -, la théophanie, la parousie, le jugement dernier, etc. Comment les déconstruire tout en restant fidèle à l'Aufklärung, l'analyse critique? Qu'est-ce qui se cache sous le désir de révélation? Sans doute est-il abusif de privilégier un seul schéma interprétatif, mais c'est pourtant ce que fait Derrida. Il vise ce qu'il nomme la scène fondamentale, unique, qui gouvernerait le ton apocalyptique.

Qui parle? Ce n'est pas un sujet déterminé, c'est un nom ou un "je" qui renvoie à d'autres noms (dans l'Apocalypse de Jean, après un préambule sans voix narrative, Jésus est cité comme celui qui dicte sans écrire, Jean ne fait que transcrire ce qu'il dit en racontant qu'il le cite, par l'intermédiaire d'un ange ou d'un messager). De citation en citation, on ne sait plus qui parle. C'est l'apocalypse elle-même qui s'envoie. Pour dire quoi? Le contenu, catastrophique ou symbolique, importe peu. Il s'agit de renvoyer à la fin, au dernier. Voici qu'arrive la fin de .... Celui qui parle vient annoncer, dévoiler. Il faut que son dire soit la vérité ultime, la vérité de la vérité. A qui s'adresse-t-il? On ne sait pas non plus. N'importe quel lecteur ou auditeur. En vue de quoi annonce-t-il cette vérité? Il veut attirer, faire venir l'autre, le séduire, lui annoncer l'arrêt de mort. Il affirme être le seul à révéler cette vérité, cette destination, le seul à pouvoir donner cette vérité à ceux qui deviendront les seuls survivants.

"Deuxième trompette : quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer" (Apocalypse de Jean) (Tapisserie d'Angers, Nicolas Bataille, 1373-1387).

 

 

Selon Derrida, cette logique, qui vaut aussi pour toutes les apocalypses de l'ère moderne (lesquelles renvoient implicitement à l'Apocalypse de Jean), s'accorde avec la structure formelle de l'écriture. L'annonce pure de la scène fondamentale apocalyptique - sans énonciateur identifié, ni contenu autre que l'annonce de la fin, ni destinataire déterminé - résonne avec cette structure.

 


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