Derrida
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Yhvh                     Yhvh
Sources (*) : Le nom de Dieu, secret du langage               Le nom de Dieu, secret du langage
Gershom Scholem - "Le Nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive", Ed : Cerf, 1983, pp78-82

 

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Pour certains cabalistes, Dieu n'a pas de nom; pour d'autres, son nom n'est jamais mentionné dans la Torah, le tétragramme n'est qu'un expédient, un simulacre

   
   
   
                 
                       

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On trouve dans la Torah de nombreux noms de Dieu. Pour beaucoup d'exégètes, les deux principaux sont Yhvh (יהוה) et Ehyeh (אהיה) [la parole dans le buisson]. Les cabalistes ont réfléchi sur le statut de ces mots. Après quelques autres, Abraham Aboulafia s'est interrogé sur l'articulation phonétique de la langue. Pour parler et écrire, il faut se servir de quatre lettres (en hébreu : yod, hei, vav, aleph) dont le statut est particulier, car elles sont indispensables au souffle et imprononçables comme telles [un peu comme le (e) muet dans la langue française]. Sans elles, on ne peut pas prononcer les mots. Il les faudrait toutes les quatre pour former le véritable nom de Dieu, qu'on peut écrire Ehwy (אהוי) [tel est le nom qui aurait servi, à la création, pour sceller l'abîme]. Or dans chacun des deux noms Yhvh et Ehyeh, il n'y a que trois de ces lettres, il en manque une quatrième. Si l'on suit Aboulabia, le nom primordial ne serait donc pas cité une seule fois dans la Torah, il y resterait caché, occulté. Ce sont les quatre lettres de l'occultation. Alors que Yhvh et Ehyeh sont transmis par la tradition, Ehwy est le résultat d'une spéculation intellectuelle, le lieu où s'unissent deux pôles différents (voyelles et consonnes).

 

 

On trouve dans le Zohar une autre position, dont on peut juger qu'elle est encore plus radicale. Si le nom de Dieu ne peut pas se manifester en-dehors de lui, ce n'est pas ou pas seulement parce que nous n'avons pas les moyens de le connaître, c'est parce qu'il n'existe pas. Ce que les Cabalistes nomment l'Ensof (ce lieu infini, innaccessible) serait le nom du sans-nom, du sans-fond, de l'abîme. Les noms divins auxquels nous avons recours ne seraient que des déterminations, des émanations ou des regroupements d'une pensée divine innommable. Dans cette conception, le tétragramme est au pire un simulacre, et au mieux une force terrestre agissante. Il ne peut pas tenir lieu de nom primordial de Dieu.

 


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