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Le nom de Dieu, secret du langage                     Le nom de Dieu, secret du langage
Sources (*) : Yhvh               Yhvh
Gershom Scholem - "Le Nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive", Ed : Cerf, 1983, p62

 

Diagramme des 72 noms de Dieu (Athanasius Kircher, 1652-54) -

On utilise le même terme, Shem Hameforash, pour désigner le nom révélé de Dieu et son nom secret, occulte

   
   
   
                 
                       

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"Shem Ha-meforash" est le terme rabbinique utilisé depuis l'époque tannaitique (vers 10-220 après J-C) pour dire le nom caché de Dieu. Il est repris aussi bien par Maïmonide, qui ne s'en sert que pour nommer le tétragramme, que par des mystiques de différentes époques et les Cabalistes, chez lesquels on trouve différentes variantes (22, 42 ou 72 lettres, voire plus, tirées de différents versets bibliques). Le participe passif meforash a fait l'objet de beaucoup de commentaires, qui conduisent à des interprétations opposées. Il peut signifier "révélé", "prononcé" ou "expliqué directement, expressément"; mais avec le temps, il a été de plus en plus souvent interprété comme "occulte", "secret", "soustrait à toute explication", y compris dans certains textes du Talmud ou du Midrash.

Lorsque, dans les sources anciennes juives, on parle du nom de Dieu en tant qu'instrument de la création, ce n'est pas du tétragramme qu'il s'agit, mais du Shem Hameforash en tant que concentration de force divine. On prête à ce nom qui fait surgir le ciel et la terre un pouvoir magique. Dans la bible elle-même, que ce soit dans la Genèse ou dans les Psaumes, le verbe de Dieu n'est pas confondu avec ce nom. Ce sont les commentateurs ultérieurs (midrachiques) qui rapprochent le Verbe et le Nom et font surgir cette notion du Shem Ha-meforash où la puissance du Nom se communique à la création par l'intermédiaire du langage.

 

 

Quand le Midrach dit qu'avant la création, Dieu et son nom existaient seuls, il va au-delà du texte biblique. En se manifestant par le langage divin, Dieu n'a pas à s'extérioriser. Il ne communique rien d'autre que lui-même. "Bezalel savait combiner les lettres qui servirent à créer le ciel et la terre" dit le Talmud (bab, Berakhot 55a). Il s'agit des lettres de la langue hébraïque prise comme langue originelle, dans laquelle le son et le signe graphique coexistent. L'idée d'un élément linguistique, déjà contenu dans le souffle divin lui-même, n'existe pas dans la bible.

 


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