Derrida
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CinéAnalyse : en disloquant le phallogocentrisme                     CinéAnalyse : en disloquant le phallogocentrisme
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Antoinette Magard - "Le poids de l'abandon", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 15 mars 2017

[(CinéAnalyse) : En endurant le phallogocentrisme - et les effets déconcertants de sa dislocation]

   
   
   
                 
                       

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1967.

- Belle de jour (Luis Bunuel).

1969.

- La Fiancée du pirate (Nelly Kaplan).

1970.

- M.A.S.H. (Robert Altman).

1989.

- La vengeance d'une femme (Jacques Doillon).

1999.

- American Beauty (Sam Mendes).

2004.

- L'intrus (Claire Denis).

2011.

- Minuit à Paris (Woody Allen).

2012.

- Cosmopolis (David Cronenberg).

2013.

- Jeune et jolie (François Ozon).

- La vie d'Adèle (Abdellatif Kechiche).

2015.

- Senses 1 & 2 (Ryusuke Hamaguchi).

2016.

- Rester vertical (Alain Guiradie).

- Grave (Julia Ducournau).

2017.

- Mariana (Marcela Said).

2018.

- Hérédité (Ari Aster).

2021.

- Trouble-fête (Alina Yklymova).

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Un cinéma qui se dirait féministe, totalement délivré du phallocentrisme, ce serait nécessaire, indispensable, si ce n'était impossible. Le phallogocentrisme, ce n'est pas un objet situable, localisable, c'est une chose sournoise qui s'insinue partout : il est dans la technique, la couleur, le montage, la distribution, la diffusion, le rendement, il est dans la langue, la durée, le cadre, il est dans la caméra, le projecteur et dans la salle de cinéma (partout, y compris aux chiottes), et en plus il ne se contente pas du champ, il est dans le hors-champ. Un cinéma absolument aphallique, ce serait un cinéma sans cinéma (sans industrie, sans contraintes financières, sans chef, sans auteur, sans techniciens). Je ne dis pas ça pour le regretter ni pour le condamner. Le phallique est en moi, il me donne à moi aussi une impression de puissance. Sans lui, je n'écrirais pas ce que j'écris. Un fantasme de monde sans phallocrates, ce serait un monde sans monde. Il faut faire autrement : prendre ses distances à chaque instant, sur chaque point, l'un après l'autre, sans concession et sans que rien ne soit jamais à l'abri. Le phallocentrisme ne se laissera pas faire, il résistera, et c'est alors qu'il faudra s'accrocher. Croyez-moi, le meilleur moment, c'est celui où l'on s'accroche, c'est toujours un moment ponctuel mais c'est le moment essentiel. Tu dois prendre des foules de micro-décisions. Par exemple, tu veux bosser ou pas, tu veux avoir des mômes ou pas, tu veux faire du cinéma ou pas, tu t'intéresses au sexe ou pas, etc. Garçon ou fille, il y a cent mille façons de faire un pas de côté, il suffit d'une abstention, d'un détournement ou d'une défaillance.

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Propositions

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-

Aujourd'hui les pères sont des losers, il est temps qu'ils disparaissent pour laisser la place au père idéal - c'est-à-dire mort (American Beauty, film de Sam Mendes, 1999)

-

Vous n'y pouvez rien, vos fils vous sont étrangers, même s'ils sacrifient leur coeur pour vous (L'intrus, film de Claire Denis, 2004)

- John : Imaginons une suite de boyaux plus ou moins réguliers, s'élargissant ou se rétrécissant par endroits, se croisant, se rejoignant, se divisant, s'écartant, se heurtant les uns les autres. On ne pourrait les traverser que par des passages sombres, étroits, tortueux, dans lesquels on n'arriverait pas à s'orienter, qu'on oublierait au fur et à mesure. Ces passages seraient remplis d'une sorte de boue lourde et poisseuse, qui collerait à la peau, s'accumulerait dans les oreilles et les yeux. La bouche en serait tellement pleine qu'on n'arriverait à peine à parler. On y serait tellement englué qu'on ne pourrait même pas imaginer d'en sortir.

- Dick : Tu parles de la philosophie?

- John : Disons que certaines espèces de plantes, d'insectes ou de mammifères ne pourraient se reproduire que dans un écosystème de ce genre.

- Dick : Quel écosystème?

- John : Dans ce milieu, il n'y aurait que des fragments plus ou moins viraux, qui ne pourraient survivre que sous forme de paroles, de discours, de pensées, de citations, ou autres.

 


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