Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, athéisme, athéologie                     Derrida, athéisme, athéologie
Sources (*) : Lévinas, l'"à - Dieu" : l'infini, le séparé               Lévinas, l'"à - Dieu" : l'infini, le séparé
Jacques Derrida - "Adieu à Emmanuel Lévinas", Ed : Galilée, 1997, p111

 

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Derrida, Lévinas

Avec l'à-Dieu, Lévinas donne à la langue française la chance de saluer silencieusement l'autre en tant qu'il n'est pas, qu'il appelle depuis l'au-delà de l'être

Derrida, Lévinas
   
   
   
Derrida, le performatif Derrida, le performatif
Derrida, Dieu               Derrida, Dieu  
Derrida, théologie négative                     Derrida, théologie négative    

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Jacques Derrida commence et termine le texte d'hommage à Lévinas qu'il a publié un an après sa mort, Adieu à Emmanuel Lévinas, en citant ce mot dont il dit qu'il l'aura hérité de lui (p11), à-Dieu. Á-Dieu est un mot, et aussi une expérience : "avoir accueilli ce oui de l'autre, saluer cet infini dans la séparation, autrement dit dans sa sainteté" (Adieu, pp110-111). Au "oui" de l'autre pré-originel, à l'acquiescement primordial irrécusable selon Derrida, répond l'accueil de l'autre par un moi, un sujet. Mais cet autre que, grâce à l'invention de Lévinas dans la langue française, nous avons la chance de saluer et méditer, n'est pas dans l'être. Si nous l'accueillons, si nous l'entendons, si nous le lisons et le recevons, c'est seulement "selon la trace" (p177). On peut le nommer "Dieu", bien qu'il soit compatible avec l'inexistence de Dieu et même avec "un certain athéisme".

L'à-Dieu de la séparation appelle depuis l'au-delà de l'être. Comme le mot Adieu, c'est un geste d'accueil à la rencontre de l'autre - en ce moment même, je te dis Adieu pour toujours; c'est un salut, une promesse, et aussi une séparation. Ce rapport à l'autre séparé, c'est ce que Lévinas appelle la sainteté. Le mot compose à chaque fois un nouvel accord entre le fini et l'infini. Ce positionnement se distingue de celui de Descartes. Le rapport "à" Dieu n'est pas une recherche de savoir, c'est une adresse, un désir (plus archaïque que le cogito) de se vouer à l'excès, à la démesure, une pensée qui pense plus qu'elle ne pense. Par définition, il est impossible de s'y mesurer; mais il est possible d'y répondre et d'en répondre (p179). C'est l'infini qui appelle, c'est l'infini qui s'adresse à lui, avant tout acte de conscience, avant même le temps.

CITATIONS :

- Dans De Dieu qui vient à l'idée (p151), voici ce qu'en dit Lévinas : "[Le temps] est selon son sens attente patiente de Dieu, patience de la dé-mesure (un à-Dieu, comme je m'exprime maintenant); mais attente sans attendu" (dans Questions et réponses, 20 mai 1975).

- Dans Donner la mort (p72, première rédaction en 1990), voici ce qu'en dit Derrida : "L"à-dieu, le pour Dieu ou le devant Dieu avant tout et en tout rapport à l'autre, en tout autre adieu. Tout rapport à l'autre serait, avant et après tout, un adieu".

- Dans Adieu à Emmanuel Levinas (p177, 1996), voici ce qu'en dit Derrida : "Le Dire à-Dieu croise en un mot, mais à l'infini, le salut et la promesse, la bienvenue et la séparation, la sainte séparation".

 

 

 


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