Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la photographie                     Derrida, la photographie
Sources (*) : Rien qu'une trace, au point d'arrêt               Rien qu'une trace, au point d'arrêt
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 1)", Ed : Galilée, 1987, pp277-8, Les morts de Roland Barthes

 

- -

"Je suis mort", "ma mort", signature de l'aporie

Pour qu'une photo s'adresse à moi, il faut que le Référent, ce point de singularité absolue de l'autre (punctum), qui ne regarde que moi, ce soit aussi moi ayant déjà été mort

"Je suis mort", "ma mort", signature de l'aporie
   
   
   
Derrida, le référent Derrida, le référent
               
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Analysant La chambre claire, Derrida se veut fidèle à Roland Barthes, il le porte, il le prolonge en reconnaissant un certain mimétisme, une identification, tout en ajoutant, "en son nom" (p278), un élément supplémentaire : ce qu'il appelle une "double ponctuation" sans laquelle l'"unaire" (c'est-à-dire la photo banale, courante, celle qui répète le même dans une économie) ne serait pas désorganisé, sans laquelle aucune blessure, aucune piqure ne viendrait troubler le regardeur. Barthes explique que seules certaines photos le touchent, des photos qui ont en elles un point singulier, un "punctum", qui vient déranger la culture usuelle (studium). Ces photos-là produisent en lui une agitation, un travail de l'indicible. Quelque chose est touché en lui. C'est un coup, une blessure, un trou dans la surface de la photo. Selon Derrida, ce qui dans cette photo-là s'adresse à "moi", ce qui me regarde dans mon unicité, cette singularité absolue de l'autre (le Référent, avec une majuscule, dont parle Barthes), c'est "moi ayant été ou devant avoir été, moi déjà mort dans le futur antérieur". La catégorie du punctum est donc, pour Derrida, indissociable du regard d'un "Je suis mort". L'autre singulier qui me regarde dans une photographie, cet autre absolument autre, c'est un "moi" sans présence, comme si, dans l'autre contexte disparu et exhibé, j'avais déjà été mort. La photo est une auto-affection, je réflexion de soi : "Je m'adresse ou me destine le punctum".

 

 

"C'est toujours la singularité de l'autre en tant qu'elle m'arrive sans être tournée vers moi, sans être, elle, présente à moi, et l'autre peut être "moi", moi ayant été ou devant avoir été, moi déjà mort dans le futur antérieur et dans le passé antérieur de ma photographie. (...) Cette portée dative ou accusative qui m'adresse ou me destine le punctum, je la crois essentielle à la catégorie, en tout cas pour sa mise en oeuvre dans La Chambre claire" (p278).

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida
DerridaPhoto

BM.BBM

CabPoint

DQ.KKJ

DerridaJeSuisMort

TE.LLK

DerridaReferent

OH.LOH

UPhotoPunctum

Rang = OPhotoJeSuisMort
Genre = MK - NP