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Derrida, la bêtise                     Derrida, la bêtise
Sources (*) : Derrida, le quasi - transcendantal               Derrida, le quasi - transcendantal
Jacques Derrida - "Séminaire 2001-02 "La bête et le souverain" Volume 1", Ed : Galilée, 2008, p207

 

L'idiot du village (Carlos S. de T., 1923) -

Derrida, le pouvoir, le souverain

La bêtise est un quasi transcendantal, toujours idiomatique et singulier, une catégorie exceptionnelle dont le sens comme tel ne se laisse pas déterminer

Derrida, le pouvoir, le souverain
   
   
   
               
                       

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Commentant une citation de Deleuze (Différence et répétition p196, voir ici), Jacques Derrida situe la bêtise au coeur de la philosophie. Il faut être modeste car la bêtise d'autrui est aussi la mienne, elle m'est toujours proche. On a tendance à utiliser le mot pour accuser l'autre, le discréditer. Mais comment définir la bêtise? Elle est à chaque fois singulière, différente. La signification du mot n'est jamais sûre; c'est une catégorie indéterminée, sans catégorie, trans-catégoriale. Dans la langue française, on ne peut pas en déterminer un concept univoque - vouloir la définir serait une folie.

La bêtise serait donc une quasi-catégorie, comme il y a, par exemple, des quasi-concepts [quasi-catégorie qui pourrait être aussi la conception derridienne de la catégorie]. Il faudrait, pour la caractériser, revenir à une définition médiévale (avant Kant et ses schèmes) du transcendantal : "qui transcendit omne genus" : "une catégorie qui transcende toutes les catégories et n'appartient donc pas à la série ou à la table des catégories". Et voilà posé le quasi-transcendantal derridien : ce qui est exclu et fait exception et qui occupe [donc] la place du transcendantal sans l'être, comme l'idiot du village ci-contre, dont nul ne peut rien dire ni rien comprendre si ce n'est que, peut-être, il est bête [contrairement à nous].

 

 

Mais, selon Derrida, ce n'est pas au quasi transcendantal que Deleuze fait référence, c'est à une toute autre notion, beaucoup plus classique : la liberté. Se rapportant aux Recherches sur la nature de la liberté humaine de Schelling, Deleuze situe la bêtise comme pensée, comme liberté pensée et pensante [à rapprocher d'un autre concept qu'il développe dans ce livre, celui de la différence libre]. Présentée comme individuation sur un fond obscur et terrorisant (le fond originaire indifférencié de Schelling), la bêtise reste un propre de l'homme. En prenant forme sur ce fond, l'homme a l'expérience de la liberté (même si elle est associée à la hantise du mal, de la cruauté, de la bêtise, de la folie [schizo]).

 


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