Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Psychanalyse, anasémie                     Psychanalyse, anasémie
Sources (*) : Crypte, secret, hantise               Crypte, secret, hantise
Nicolas Abraham - "L'écorce et le noyau", texte écrit avec Maria Torok"", Ed : Flammarion, 1987, p386

 

Dans le miroir magique (Paul Klee, 1934) -

Parler, c'est communier avec un mensonge : réveiller un fantôme anasémique, tout en exigeant qu'il ne prenne pas corps (le présentifier en l'exorcisant)

   
   
   
                 
                       

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Nicolas Abraham qualifie d'anasémiques les concepts qui renvoient à un impensé, un insu, un lieu impossible à mettre en mots, échappant à toute définition, comme le sont entre autres (1) l'instinct de cramponnement décrit par Imre Hermann, cet instinct congénitalement inhibé chez l'homme, (2) un traumatisme insu, encrypté, inaccessible au langage, ou (3) des concepts freudiens comme la libido, l'inconscient ou la pulsion qu'il est impossible de nommer par le discours. Comment parler de ces lieux sans tomber dans une problématique mystico-théologique? Le désir de cramponnement étant inhibé, inaccessible, il ne se donne que dans les représentations acoustiques. Le son ne relance pas le cramponnement lui-même, il ne fait que réveiller un fantôme - et en même temps, il l'exorcise. Il y aurait, selon Nicolas Abraham, la même duplicité dans toute parole. D'une part, elle s'adresse à un fantôme, mais d'autre part, elle fait en sorte que ce fantôme soit caduc, réduit à un moignon, que son souvenir reste enfoui, qu'il ne prenne pas corps. La position du sujet parlant serait toujours dialectique, duelle. Elle reposerait sur un mensonge intrapsychique avec lequel le sujet ne pourrait que communier. D'un côté, il désire sa réincarnation, mais d'un autre coté, il construit la réalité sur autre chose, sa relégation dans l'inconscient, l'impossibilité de son accomplissement.

Par la langue maternelle (ou filiale) avec ses phonèmes et ses représentations acoustiques, le sujet se décramponne de la mère, et se re-cramponne sur le groupe social.

 

 

Parler est un mensonge anasémique car :

- ce qui est à dire est de l'ordre de l'indicible,

- le fantôme est la représentation acoustique de l'anasémie. En parlant, on le réveille - mais il n'est pas de l'ordre de la parole. Ce réveil est donc un mensonge.

Ce à quoi nous sommes confrontés est une impossibilité : pas un interdit ni une séparation comme l'affirme Lacan.

 


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