Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Benjamin, l'aura                     Benjamin, l'aura
Sources (*) : Chaque instant ouvre l'histoire               Chaque instant ouvre l'histoire
Stéphane Mosès - "L'Ange de l'histoire, Rosenzweig, Benjamin, Scholem", Ed : Gallimard, 1992, pp161-163

 

L'ange du nouveau (Pauline Nemeau, 2010) -

L'expérience de l'aura, cette nostalgie du lointain qui fait écho à l'irruption fulgurante de l'Ange du nouveau, se vit à travers notre rapport à l'univers des noms

   
   
   
                 
                       

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Selon Benjamin, aimer l'aimée d'un amour platonicien, c'est l'aimer dans son nom même. (texte de 1929-33 traduit en français sous le titre Brèves Ombres, in Oeuvres2). L'idée du nom incarne le retour au langage adamique - cette langue divine, sans contenu, cachée dans le langage de l'homme. L'aura qui entoure le nom de Béatrice dans la Divine Comédie est celle de l'amour qui garde et protège le nom et le prénom de l'aimée. De ce nom, comme de celui que tout enfant a reçu de ses parents, émane le rayonnement d'un foyer ardent. Il est son destin, la trace du stade premier où le langage a été créateur de réalité, car sa forme vide lui préexiste. Une infinité de significations nouvelles y est secrètement cachée.

Selon Gershom Scholem, le nom secret que Benjamin s'était inventé pour lui-même, et dont il imaginait qu'il l'aurait reçu de ses parents à la naissance, Agesileus Santander, est l'anagramme d'Angelus Satanas [A moins que ce ne soit, comme Ignace Lequedeur, l'un des mille et un noms du Juif errant]. Il renvoie à l'aquarelle de Paul Klee, Angelus Novus, que Benjamin avait acquise en 1921 [et qui est aujourd'hui conservée, après un long périple, au Musée d'Israël]. L'ange, comme le nom, est l'irruption de l'originel au coeur du présent.

 

 

Dans la philosophie benjaminienne, le sens de l'histoire se dévoile dans ses ruptures, ses faillles et ses accidents. Un fragment de vérité surgit quand l'imprévisible en interrompt le cours. Le temps se désintègre. L'extase du nouveau, de l'unique, du jamais connu, croise celle du recommencement et des retrouvailles. C'est une anamnèse et une reconnaissance.

 


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