Derrida
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                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Que le livre se retire!                     Que le livre se retire!
Sources (*) : Altérité, transcendance, sexes               Altérité, transcendance, sexes
Marc-Alain Ouaknin - "Le livre brûlé, Lire le talmud", Ed : Seuil-Lieu commun, 1994, p284

 

Le parokhet vu du Qodech -

Le temple - silence et vide

Le voile qui, dans le temple, cachait le Saint des Saints où se trouvait l'Arche sainte - et donnait à voir le visible/invisible : c'est le texte

Le temple - silence et vide
   
   
   
Le texte talith Le texte talith
                 
                       

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Le lieu central du temple de Jérusalem (Beit Hamiqdach) ou sanctuaire (michkan) était la tente dite du Rendez-vous ou de la Rencontre (Ohèl Moëd). Elle était divisée en deux espaces inégaux séparés par un voile.

- dans le Saint des Saints (Qodech Qodachim ou Devir) se trouvait l'Arche sainte (Aron Haqodech) et son tabernacle. C'est le lieu d'un des noms de Dieu : le nom propre imprononçable (Yod-Hé-Vav-Hé, dit aussi Chem Havayah, ou Chem Hameforach, qui est le Nom explicité ou tétragramme). Seul le grand prêtre pouvait y pénétrer une fois par an, le jour de Yom Kippour.

- le Saint (Heikhal ou Qodech), était un lieu où d'autres personnes pouvaient pénétrer. Le nom propre de cet espace - qui ne doit pas non plus être prononcé - est le Chem Adnout (Aleph-Daleth-Noun-Yod).

- un voile épais (Parokhet, mot féminin) séparait les deux espaces. Pour qu'il y ait séparation, il faut que le Nom ait deux Noms, qu'il soit double. La Parokhet est le support de l'abîme entre sainteté et altérité, entre écriture et lecture, entre tora écrite et tora orale.

 

 

Quand le regard se porte vers le voile (qui est fait de tissu, d'une texture), ce qu'il voit est visible/invisible [comme la voix], c'est le texte. Le texte ne cache pas, mais sous lui, sous le mot, l'invisible vit secrètement. L'invisible est en même temps là (sur le voile) et là-bas (cham), ici et ailleurs, visible et invisible (Nirin veén nirin). Le sens se montre sans se montrer, apparaît sans apparaître, se manifeste sans se manifester. Il habite énigmatiquement, pudiquement, le texte. C'est le retrait de la présence.

Comme le livre, le texte contient plus qu'il ne contient. Son surplus de sens n'est jamais épuisé. La distance qui sépare le visible de l'invisible est infinie. Elle se maintient comme transcendance.

Le voile place l'homme dans une attitude interrogative devant le texte.

 


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