Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Le principe de l'oeuvre, sans condition                     Le principe de l'oeuvre, sans condition
Sources (*) : Le texte talith               Le texte talith
Mireille Calle-Gruber - "Jacques Derrida, la distance généreuse", Ed : La Différence, 2009, p38

 

Une aveugle -

Derrida, le don

En oeuvrant, Jacques Derrida ouvre la scène d'une langue, il donne le don des langues, il fait don du don

Derrida, le don
   
   
   
Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel
               
                       

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Le premier texte du recueil de Mireille Calle-Gruber intitulé "Jacques Derrida, la distance généreuse" est intitulé "Donner, dit-il". S'il fallait, selon Mireille Calle-Gruber, chercher un principe qui met en mouvement la pensée derridienne, ce serait celui-là : le principe du don. Que donne-t-il? (toujours selon Mireille Calle-Gruber) : un événement de langue. Autrement dit : il ne donne rien, rien d'autre que le don. C'est un don sans objet, un don à l'aveugle, qui ne prétend pas rendre la vue mais au contraire rendre l'aveuglement (p14), ouvre à ne pas voir, pour reprendre la formulation de Mémoires d'aveugle.

"La formule lapidaire fait entrevoir l'énormité du don de rien - don en acte, toujours s'aban-donnant, se débordant - en cet aveuglement qui porte à l'im-pré-vu; à l'insu et à l'"invu", écrit Derrida. J'ajouterai : à l'indu. Donner, dit-il, est toujours un don indu : il surgit contre toute attente, contre la règle, contre l'usage. Il passe l'imagination. Laisse interdit" (La distance généreuse p18).

Ce qui est à l'oeuvre dans ce don, c'est l'inappropriation : de même que toute vue est hypothétique, toute vue est une hypothèse de travail, et le don derridien, quelque peu empoisonné, ne donne ni une langue ni un idiome, mais le don des langues en général, en tant que les langues ouvrent et oeuvrent. La relation d'écriture qui se met en place est relation d'incertitude.

"Le don des langues qu'il donne, c'est en vérité le fil de soi(e) secrété par l'autre. C'est l'injonction d'exercer : à son tour, au secret, d'ouvrer, d'ouvrir la langue, d'inventer celle que, sinon soi, qui la parlera? Car la scène de l'écriture derridienne est projet : s'y prennent les plus grands risques, et pas de prétextes, pas d'assurance de communication, pas de faux-fuyant culturel ni de dressage linguistique" (La distance généreuse p38).

Une aveugle (date et auteur inconnus). Il semble que la personne photographiée ait eu pour nom Rose Szals.

 

 

 


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