• [Amalqa Eshed]

• Se laisser altérer (Amalqa Eshed, 2007) [SLA]

Amalqa est musulmane, comme Ouarda Ben Zeni et Habib Djirouh. Elle ne souhaite par rompre avec l'Islam mystique et intime qu'elle s'est construit à partir de ses souvenirs d'enfance et des connaissances éparses glanées au fil de ses lectures et de ses rencontres, mais son engagement dans l'art pose problème et la conduit à s'identifier au personnage d'Agar.

Elle sait qu'elle doit refuser toute complaisance ou soumission à l'égard de ceux qui méprisent et l'art et la femme. Ce qu'elle dit sur ses frères, qu'ils soient ou non restés au pays, qu'ils soient nomades, exilés, saoudiens, irakiens ou palestiniens, ne leur fait pas plaisir. Amalqa n'hésite pas à franchir les limites du non-dit. Si l'islam se réforme, ce sera à partir de l'autre sexe. Pour renouer avec Agar, la théologie ne suffira pas. Il y aura un autre prix, un lourd prix psychologique mais nécessaire. Il faudra sortir de l'inaveu.

Son travail plastique tourne autour de l'altération.

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :