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Sources (*) : Francisco de Goya y Lucientes               Francisco de Goya y Lucientes
Yves Bonnefoy - "Goya, les peintures noires", Ed : Editions du Regard, 2006, p34

 

Incendie nocturne (Francisco Goya, 1793) -

Dans la peinture de Goya s'ouvre un abîme nocturne : du hors langage, du non dicible, un tout-autre qui pourtant est en nous, un au-delà absolu de toute pensée nôtre

   
   
   
                 
                       

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Goya (1746-1828) a été un homme des Lumières qui n'a pas renoncé au grand rêve de l'Occident : que l'être humain puisse accéder à une dimension métaphysique. Il a jeté dans la vie un regard sans repère, sans garde-fou et porté une attention aux frémissements de l'illusoire dans la perception du monde sensible. Déjà, dans les cartons de tapisserie des années 1775-92, il représentait des fictions simples, des situations de la vie courante aux figures sans épaisseur, mais avec un souci de vérité et non de beauté, sans complaisance pour le décor, se posant la question de l'être à partir de l'expérience sensorielle et d'événements fugaces. Dans ces êtres qu'il peint comme dans les futurs Caprices, il accède avec des moyens insignifiants à quelque chose d'obscur et de terrifiant (p28). Refusant les stéréotypes, il rappelle l'absence absolue de sens et s'inscrit dans une époque où le bruit se répand de la mort de Dieu (p31). Il y a un effroi dans les enfants, une rigidité dans les jeunes filles, une inquiétude, une épouvante plus ou moins vécue.

Dans les Caprices (gravures parues en février 1799, 7 ans après la maladie qui l'a rendu sourd), il prétend démontrer l'illusion des superstitions. Le tracé fait accéder, sous les significations, à l'intuition du néant. Les scènes semblent communiquer avec un songe nocturne (p33). Dans les caricatures animales, une réalité non humaine se manifeste. On cède aux pulsions les plus opaques du corps. Une abjecte délectation laisse s'effacer toute pensée du bien. L'immonde semble triompher sur la raison, même si dans certains visages de victimes existe encore la pureté du coeur.

 

 

Goya prend acte avec anticipation de la dislocation du logocentrisme.

 


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