Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

 

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
CinéAnalyse : autobiographies                     CinéAnalyse : autobiographies
Sources (*) : "La vie la mort" : graphies d'alliance               "La vie la mort" : graphies d'alliance
Violaine Rimoir - "L'étrangeté d'autrui est ma liberté", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 21 sept 2019

 

-

Derrida, la vie, la survie

[(CinéAnalyse) : En racontant ma vie, en me racontant par les films : auto-bio-cinémato-graphie]

Derrida, la vie, la survie
   
   
   
Le cinéloft du Quai Le cinéloft du Quai
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

logo

 

1959.

- Les 400 coups (François Truffaut).

1963.

- Huit et demi (Federico Fellini).

1970.

- Wanda (Barbara Loden).

1973.

- Mean Streets (Martin Scorcese).

1974.

- Amarcord (Federico Fellini).

- Les Violons du bal (Michel Drach).

1975.

- Le miroir (Andreï Tarkovski).

1977.

- News from Home (Chantal Akerman).

1980.

- Stardust Memory (Woody Allen).

1984.

- Mémoires d'un Juif tropical (Joseph Morder).

1992.

- Les Nuits fauves (Cyril Collard).

1997.

- Nil by Mouth (Gary Oldman).

2002.

- Le Pianiste (Roman Polanski).

2004.

- Le Filmeur (Alain Cavalier).

2012.

- La Nuit d'en face (Raul Ruiz).

2013.

- La danse de la réalité (Alejandro Jodorowski).

2014

- Boyhood (Richard Linklater).

2018.

- Roma (Alfonso Cuaron).

2019.

- Douleur et gloire (Pedro Almodovar)

- Ne croyez surtout pas que je hurle (Frank Beauvais).

- The Souvenir, Part I and II (Joanna Hogg).

- The Irishman (Martin Scorcese).

- A létezés euforiaja (Réka Szabo).

- It must be Heaven (Elia Suleiman).

2020.

- Un Soupçon d'Amour (Paul Vecchiali).

- ADN (Maïwenn).

2021.

- The Lost Daughter (Maggie Gyllenhaal).

- Licorice Pizza (Paul Thomas Anderson).

- Marx peut attendre (Marco Bellocchio).

2022.

- Armageddon Time (James Gray).

- Les Amandiers (Valeria Bruni-Tedeschi).

- Apollo 10. 1 and 2 (Richard Linklater)

- Aftersun (Charlotte Wells).

- The Fabelmans (Steven Spielberg).

- Empire of Light (Sam Mendes).

- Aucun Ours (Jafar Panahi).

- L'île rouge (Robin Campillo).

2023.

- Ma Vie Ma Gueule (Sophie Fillières).

- Un Avenir Radieux (Nanni Moretti).

- Notre corps (Claire Simon).

---

Toute autobiographie suppose une dissociation entre le « je » qui raconte et l’autre « je », celui qui est raconté. C’est le même, et ce n’est pas le même. Dans le temps où il raconte, le premier est vivant, et le second est mort. S’agissant de littérature ou de cinéma, la dissociation est réitérée. Le « je » du film ou du livre ne se confond pas avec le « je » vivant (celui qui se raconte à lui-même l’histoire qu’il tient pour la sienne propre) ; et en outre ce « je » de l’œuvre n’est pas le même que celui que le lecteur lit ou le spectateur voit et entend. De multiples « je » sont écrits, réécrits, sujets de montage et d’élaboration, ce qui ouvre pour chaque lecteur ou spectateur plusieurs interprétations possibles. Il n’y a pas un « je », mais une série de mises en abyme, un empilement de « je « (s) entre lesquels nous naviguons. Il en résulte que quand une autobiographie multiplie les artefacts pour se présenter comme un unique présent, ce n’est pas le réel qui est en jeu, mais un fantasme d’unification, une unification imaginaire d’un moi narratif avec les différents « je » (s) de l’autobiographie.

À ce fantasme circulaire s’ajoute, dans les autobiographies courantes, usuelles, le recours à des modèles, des stéréotypes qui se ferment sur eux-mêmes. Le récit le plus réussi serait aussi le plus replié, le plus cohérent, le plus scellé. Le genre autobiographique ne cesse de travailler cette fermeture, sans jamais y réussir complètement. S’il y a récit, il y aussi un contexte, un cadre, des bordures (parerga), la situation du moment. On peut toujours ajouter à ce récit des commentaires, des légendes. Il restera marqué par l’incertitude, l’inachèvement.

 

 

--------------

Propositions

--------------

-

Ne croyez surtout pas que je hurle (Frank Beauvais, 2019) - Il faut, pour se débarrasser d'une addiction aux écrans, faire un film

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

CineHantise
AutoBio

AA.BBB

LVLO

EH.LKD

DerridaVie

MP.LKJ

CineLoft

EU.CEF

ME_AutoBio

Rang = RAuto-bio-graphie
Genre = -