Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, Heidegger                     Derrida, Heidegger
Sources (*) : Derrida, l'aporie               Derrida, l'aporie
Jacques Derrida - "Apories - Mourir, s'attendre aux "limites de la vérité"", Ed : Galilée, 1996, pp110-111

 

La mort (Hans Baluschek, 1895) -

Derrida, la mort

Dans son ipséité, la mienneté se constitue à partir d'un deuil originaire, dans un rapport à moi qui accueille en moi la mort de l'autre, aporétique, incalculable

Derrida, la mort
   
   
   
Derrida, le deuil Derrida, le deuil
               
                       

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Dans le discours heideggerien sur la mort où "avec la mort, le Dasein s'attend lui-même dans son pouvoir être le plus propre" (Sein und Zeit, §53), il n'est jamais question du revenant et du deuil. Heidegger ne veut rien connaître de ce qui, pour Derrida, est irréductible : revenance, spectralité et sur-vivance. Pour Heidegger, la mort est la possibilité par excellence. Il en repère la dimension aporétique, l'impossibilité - car ce n'est jamais moi qui meurs, c'est toujours l'autre -, mais sans la penser. Pour Derrida, on ne peut entrer en rapport avec ce qu'on nomme la mort - mais qui nous reste inconnu - que par le deuil. La certitude de la mort ne peut s'instituer que par la mort d'autrui, et seul le moi conscient peut en témoigner. Il n'y a pas d'accès direct, propre, authentique à la mort, ni pour l'humain (le Dasein), ni pour les animaux. Cette aporie est nécessaire à la constitution même du moi. "Si la Jemeinigkeit [mienneté], celle du Dasein ou celle du moi (au sens courant, au sens psychanalytique ou au sens de Levinas) est constituée dans son ipséité à partir d'un deuil originaire, alors ce rapport à soi accueille ou suppose l'autre au-dedans de son être-soi-même comme différent de soi. Et réciproquement : le rapport à l'autre (en soi hors de moi, hors de moi en moi) ne se distinguera jamais d'une appréhension endeuillée" (p111). Selon Derrida, il y a toujours déjà du tout autre aporétique dans le moi, un tout autre incalculable, "l'incalculable même", et c'est à ce tout autre que conduit la problématique de la mort. Heidegger, de son côté, reste à la recherche du plus authentique dans le moi, son pouvoir être le plus propre. C'est cela qu'il nomme la mort. Dans le premier cas (l'aporie derridienne du deuil originaire), l'hospitalité ouverte à l'autre est irréductible, tandis que dans le second cas (l'être-pour-la-mort de Heidegger), la possibilité de la mort "comme telle" est présupposée.

 

 

Dans le rapport à la mort, c'est toujours la mort de l'autre qui est première. C'est "au fond la seule mort nommée dans le syntagme "ma mort"" (p133). Il n'y a pas d'autre expérience de la mort que celle du deuil.

 


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