Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la poésie                     Derrida, la poésie
Sources (*) : Derrida, la garde               Derrida, la garde
Jacques Derrida - "Béliers. Le dialogue ininterrompu : entre deux infinis, le poème", Ed : Galilée, 2003, p69

 

Vers de Celan sur "Femme accroupie" (Picas so, 1904) -

Derrida, responsabilité(s)

Le poème, qui survit dans la solitude, se confie à la garde d'un autre qu'aucun monde ne peut plus soutenir, un autre responsable mais lui aussi absolument solitaire

Derrida, responsabilité(s)
   
   
   
Derrida, l'autre Derrida, l'autre
"Die Welt ist fort", Celan - Derrida 2002               "Die Welt ist fort", Celan - Derrida 2002  
Porter, par œuvrance, le monde de l'autre                     Porter, par œuvrance, le monde de l'autre    

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Die Welt is fort, ich muss dich tragen, c'est la dernière phrase du poème de Paul Celan, Grosse, glühende Wölbung (Grande voûte incandescente, voir ici). Jean-Pierre Lefebvre traduit : Le monde est parti, il faut que je te porte. La phrase tient sur une ligne. C'est un aphorisme, une sentence, un verdict, qu'on peut séparer du reste du poème. Quel est ce monde qui s'en est allé, qui est loin? Si la bouche parlante est celle du poème lui-même, alors ce serait lui, le poème, qui dirait au lecteur : Il faut que je te porte. Le poème est un reste, une trace dont le monde a disparu. Dans sa solitude, il s'adresse au lecteur. Et si le lecteur (ou le destinataire), depuis sa solitude à lui, répond au poème (quelque chose comme un Oui), alors c'est lui, ce lecteur, qui accepte de partager le "sans monde" du poème. Pour le soutenir, il n'y a plus rien d'autre que ce poème (plus de fondement, plus de sol, plus de médiation). C'est un abyme dit Derrida [une mise en abyme], une perte de tout autre garant, de toute autre assurance que celle-là : le soutien d'un poème qui ne repose sur aucun monde [aucune référent, aucun réel, rien d'autre qu'une chambre d'échos à inventer à partir de ces traces].

 

 

Nul ne peut plus témoigner du secret du poème. Il est enfoui, encrypté, hors de portée; et pourtant ce poème peut être lu, porté par l'autre, sauvé par une contre-lecture, une contre-signature, une contre-solitude incommensurable.

 


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