Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Derrida, sur sa vie                     Derrida, sur sa vie
Sources (*) : Derrida, la langue               Derrida, la langue
Jacques Derrida - "Le monolinguisme de l'autre, ou La prothèse d'origine", Ed : Galilée, 1996, pp55-57

 

Street art (photo prise en mai 2010) -

Le "je" de Jacques Derrida s'est formé dans une expérience insituable de la langue : un interdit qui renvoyait ailleurs, à l'autre, à une autre langue

   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Pour écrire une autobiographie, il faut savoir dire "je". Mais le "je" diffère selon les langues, il ne les précède jamais. On ne dit pas "Je me rappelle" de la même façon dans les différentes langues. Le "je" ne peut pas s'assurer d'une identité fixe. L'identification est un processus interminable.

Dans son enfance Jacques Derrida n'a parlé qu'une seule langue (le français). Dans la situation coloniale de l'Algérie, les autres langues (arabe, berbère, hébreu) lui étaient interdites; mais le français lui était aussi interdit [car il ne pouvait pas s'y identifier]. Il n'avait pas de langue maternelle autorisée. C'est pourquoi il affirme : Je n'ai qu'une langue, et ce n'est pas la mienne.

L'interdit dont il parle n'a jamais été un acte de loi, un décret officiel ni une sentence. Ce qui était interdit n'était ni un geste, ni une action, c'était l'accès à un certain dire [Par exemple, interdit de dire : Je suis français et ceci est ma langue]. C'était un interdit exceptionnel, fondamental [car il portait sur la langue], sans frontière ni limite, sans recours, impossible à tourner ni à transgresser. Il déclenchait une plainte, un deuil et aussi une tentative de réinvention, de réappropriation et de déformation de la langue, secrète et inavouable [qui a conduit à la déconstruction].

 

 

Comment inscrire, écrire la langue défendue? Comment citer et interroger les hommes dans leur langue [à eux]? Il faut entendre ce qu'ils disent, se faire entendre, mais sans tomber dans une certaine fraternité politique de ceux qui partagent la même langue maternelle (la nation). Car Jacques Derrida n'appartient à aucun peuple.

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida
DerridaBiographie

1932.LA.LLA

DerridaLangue

VE.LEE

U.jeDerrida

Rang = WD
Genre = MK - NG