Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
CinéAnalyse : les films, louanges de l'inconscient                     CinéAnalyse : les films, louanges de l'inconscient
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Emilia Dengerfeld - "La pêche à la pensée", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 20 mai 2006

 

Fruits (Alphonse Mucha, 1897) -

[(CinéAnalyse) : En entendant, dans un film, l'archi-scène, la trace inconsciente]

   
   
   
                 
                       

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1926.

- Les Mystères d'une âme (Georg Wilhelm Pabst).

1928.

- La coquille et le clergyman (Germaine Dulac).

1990.

- Le syndrome asthénique (Kira Mouratova).

1941.

- Citizen Kane (Orson Welles).

2020.

- La Fièvre de Petrov (Kiril Serebrennikov).

- Titane (Julia Ducournau).

2021.

- Earwig (Lucile Hadzihalilovic).

2022.

- Introduction (Hong Sang-soo).

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On dit que la pensée freudienne est de moins en moins à la mode. On oublie la cure et son corrélat l'inconscient, on lui préfère la pleine conscience ou les nouvelles thérapies. Mais l'inconscient ne se laisse pas faire. Si on essaie de s'en débarrasser par la grande porte, il revient par la fenêtre, comme en témoignent quelques films (souvent réalisés par des femmes) qui osent parler son langage, et aussi pas mal d'événements tragiques qui sont la conséquence inéluctable de sa dénégation.

Il a beaucoup été dit et écrit sur le rapport entre cinéma et inconscient, cinéma et psychanalyse. Les deux phénomènes sont contemporains, et le premier film sur la psychanalyse (Les Mystères d'une âme, Georg Wilhelm Pabst, 1926) précède de peu le premier film parlant (Le Chanteur de Jazz, Alan Crosland, 1927). Le paradoxe de ce rapport, c'est que là où il est explicitement question de l'inconscient, celui-ci est la plupart du temps refoulé, tandis que là où il n'en est pas question, il affleure à la surface (un exemple entre mille : le Rosebud de Citizen Kane, Orson Welles, 1941). L'un et l'autre se croisent sans se rencontrer ou se rencontrent sans se croiser, comme la surface d'une bande de Moebius.

Il est frappant de voir que les films réalisés par des femmes ont une plus grande marge de liberté, une plus grande affinité avec l'inconscient. C'était déjà le cas en 1928 avec La coquille et le clergyman (Germaine Dulac), et depuis les exemples abondent ; Le syndrome asthénique et d'autres films de Kira Mouratova, Earwig et d'autres films de Lucile Hadzihalilovic, Titane et d'autres films de Julia Ducournau. Mais comme le montre Kiril Serebrennikov avec La Fièvre de Petrov ou Hong Sang-soo avec Introduction, les hommes ne sont pas en reste.

 

 

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Propositions

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A la création du monde, la lettre du mot créateur est allée en haut, tandis que le son demeurait en bas (Rosebud dans "Citizen Kane", d'Orson Welles, 1941)

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Les pommes de Cézanne sont les symboles inconscients d'un désir refoulé (Nature morte aux pommes et au compotier, 1879)

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Lorsque, comme aux temps archaïques, la personne du contemplateur redevient inconsciente, l'oeuvre d'art acquiert la force d'un démon ou d'un spectre

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A l'appareil photographique sont liés originairement un inconscient visuel, des agencements structuraux invisibles à l'oeil courant

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L'invention de la photographie et l'avènement de la psychanalyse, qui sont contemporains, "conviennent" l'un à l'autre

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Le cinéma nous ouvre l'accès à l'inconscient visuel, comme la psychanalyse nous ouvre l'accès à l'inconscient pulsionnel

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[L'"impression de réalité" telle que suscitée par le cinéma infléchit le régime de la représentation dans le sens d'une perception plus active du désir inconscient]

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Le cinéma de fiction est un accomplissement hallucinatoire de désir qui flatte ou déçoit le fantasme (conscient ou inconscient)

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Pour peindre ou dessiner, Louis Soutter se mettait dans un état d'indécision qui ouvrait la voie à toutes les transformations imaginables

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La vie de Van Gogh est dominée par les rapports bouleversants qu'il entretenait avec le soleil

 


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