Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Bendito Sapintza                     Bendito Sapintza
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Bendito Sapintza - "Faisances et desfaisances de l'art", Ed : Galgal, 1988-2013, Page créée par le scripteur le 22 mars 2000

 

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[Bendito Sapintza]

   
   
   
                 
                       

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- O. : Bendito est un homme mûr. D'après son accent et d'autres indices, il pourrait être né au Portugal, mais personne ne sait exactement où ni quand. Un jour, il s'est installé à Paris, il a créé une entreprise, L'Ellipse, à partir d'un brevet qu'il avait déposé quelques mois plus tôt (une histoire d'optique, un certain type de verre qui, encore aujourd'hui, se vend plutôt bien). L'affaire a eu du succès, il l'a revendue mais a gardé le brevet et l'entrepôt où il avait ses ateliers, quai de l'Idve. Aussi loin que chacun des participants actuels s'en souvienne, il a toujours vécu là, c'est là aussi que quelques personnes ont fondé le Cercle : Bendito, Georges Dabouy (l'ami et le confident), Yolande, Roberta, Laaqib, et plus tard, entre autres, Karen, Jacques et Albert. C'est aussi là que le Cercle, en se féminisant encore plus, a perdu sa circularité et est devenu l'Orloeuvre. Un jour, Guideon a voulu raconter l'histoire de cette fondation. Mais aucun récit jamais ne pourra rendre compte dans son ensemble de ce processus, de sorte que le mot même de "fondation" semble impropre.

(Bendito : nous aurions pu faire de cette rencontre un mythe, mais je peux témoigner qu'il ne s'est rien passé de spécial, pas d'événement fondateur, juste la juxtaposition des uns et des autres, pas toujours les mêmes selon les temps et les lieux).

- O. : Comment subvient-il à ses besoins? Il n'y a pas de certitude. La plupart des Orloviens pensent qu'il vit du brevet, mais après tout, il pourrait avoir d'autres resssources. Bien qu'il ne parle jamais d'argent, on ne peut pas douter qu'il soit riche. Le loft est correctement entretenu, on n'y manque de rien, même quand des dizaines voire des centaines de personnes y passent jours et nuits, consommant leur repas sur place. Personne n'a jamais entendu parler d'une contribution ni d'une cotisation quelconques. Il a une fille, Bertille, mais qui fut la mère de cette fille? Où la petite est-elle née et dans quelles conditions? Personne n'ose interroger Bendito, et si l'on fait allusion à son lointain passé, il sourit d'un air mystérieux (ses rides s'enchevêtrent encore plus) et alors l'un de ses amis vient à son secours en haussant les épaules. (Quant à Bertille elle-même, elle ne parle jamais de ce sujet-là).

(Bendito : J'essaie d'être à la hauteur de ce personnage abstrait qu'ils croient voir en moi...).

- O. : Il vit dans une chambre du premier étage où sa compagne Geminga le rejoint. Leur couple est quasi officiel : on les voit souvent arpenter ensemble la cave, le loft ou le grenier. Mais Geminga a aussi son appartement en ville, et ne s'offusque généralement pas des liaisons de Bendito, qui sont le plus souvent (mais pas toujours) courtes et sans lendemain.

(Bendito : ... tout en me protégeant contre cette croyance, qui pourrait me détruire).

- Valentin : Depuis qu'il ne travaille plus, Bendito se définit par ce qu'il appelle ses faisances. Ce curieux mot n'est pas un néologisme, mais plutôt un archéologisme (car il existe dans la langue française depuis des siècles). C'est l'acte de faire, dit-il, inséparable de ses antonymes, les desfaisances (ce mot-là aussi existe dans la langue française depuis des siècles).

(Bendito : Ce n'est pas moi qui suis à l'origine des Collectes. Moi je ne suis qu'un scribe, comme Ouzza, Valentin, ou Mariette).

- Valentin : C'est comme si le faire et le défaire étaient inéluctablement conduits à fusionner. Ils ne se succéderaient pas, ne se contrediraient pas, mais arriveraient ensemble, dans un mouvement pour lequel il a repris le mot de déconstruction.

(Bendito : Mon plus grand succès, c'est d'avoir réussi à créer et faire vivre un lieu où se multiplient les greffes et les boutures, où Madjiguène, Karen, Nimos ou Danel ont pu prendre un nouveau départ).

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[(CinéAnalyse) : En renvoyant, par mise en abyme, vers un lieu disparaissant, inaccessible]

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[(CinéAnalyse) : En passant par le feu, la cendre]

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La voix est la puissance d'agir propre au langage

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L'athéisme est l'affirmation de la voix

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J'entends par Dieu la chose signifiante, en tant que détachée de toute signification

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La voix est l'essence active de dieu

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Faisances et desfaisances de l'art (Bendito Sapintza, 1988-2016) [ADC]

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Disséminations orloviennes (Bendito Sapintza, 2022) [LDDO]

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La réception de Bendito Sapintza

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"Que veux-tu?"

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Bienvenue dans l'Orloeuvre!

 


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