Derrida
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Derrida, l'idiome, le style                     Derrida, l'idiome, le style
Sources (*) : Derrida, femme, différence sexuelle               Derrida, femme, différence sexuelle
Jacques Derrida - "Eperons, les styles de Nietzsche", Ed : Flammarion, 1978, p86

 

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Derrida, Nietzsche

En questionnant la femme, l'écriture, au-delà de tout contenu, thèse ou sens, le style éperonnant de Nietzsche traverse le voile, le déchire et défait l'opposition voilé/dévoilé

Derrida, Nietzsche
   
   
   
Derrida, l'écriture Derrida, l'écriture
Derrida, voile, dévoilement               Derrida, voile, dévoilement  
                       

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Il n'y a pas, chez Nietzsche, une vérité de la femme en soi, il y a des femmes : "mères, filles, sœurs, vieilles filles, épouses, gouvernantes, prostituées, vierges, grand-mères", etc., toutes filles de son œuvre (l'œuvre de Nietzsche). Et puisqu'il n'y a pas une femme, il n'y a pas une vérité de Nietzsche, il y a, comme il le dit lui-même, mes vérités : "A cause de cette grande amabilité dont j'ai fait preuve à mon propre égard, il me sera peut-être permis d'énoncer quelques vérités au sujet de la "femme en soi"; étant bien entendu qu'on saura dorénavant à quel point ce sont là seulement - mes vérités -" (Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, 231), lesquelles vérités sont mentionnées, dans le désordre, dans la citation ci-contre. Ces vérités sont multiples, contradictoires, indécidables, elles ne sont que des effets d'arraisonnement. La marque laissée par la signature de Nietzsche est irréductiblement plurielle. Son texte (auto)biographique ne se stabilise pas, il ne se fixe pas dans une idée immuable.

Il en résulte, selon Derrida, que tout ce que dit Nietzsche devrait être mis entre guillemets. C'est le projet herméneutique d'un sens vrai du texte qui est disqualifié. A la place vient le style du texte, qui pose à la fois la question de l'écriture et la question de la femme. C'est cette question encore plus puissante qu'un contenu, une thèse ou un sens qui est qualifiée d'éperon ou d'opération éperonnante : elle déchire le voile dont on suppose qu'il cache ou dissimule la femme. Ce déchirement, cette traversée, ne produit aucune vérité, il ne produit pas la chose même. Il ne soulève pas le voile, il ne le laisse pas tomber, il en écarte les limites (dé-limitation), mais ce dévoilement-là (qui n'en est pas un) ne fait que détruire un fétiche : le fétiche de la vérité.

La question du style reste en tant que question, elle n'est pas résolue [pas plus que celle de la femme, de l'écriture].

Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, 232.

 

 

Entre la femme et l'écriture, ce qui est commun, c'est que l'une et l'autre se donne en se dérobant (p108).

 


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