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Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, femme, différence sexuelle                     Derrida, femme, différence sexuelle
Sources (*) : Derrida, vérité               Derrida, vérité
Jacques Derrida - "Eperons, les styles de Nietzsche", Ed : Flammarion, 1978, pp78-82

 

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Derrida, Nietzsche

Nietzsche tient trois discours sur la femme : il la condamne (phallogocentrisme), la redoute (comme puissance de vérité), l'aime (comme puissance affirmative)

Derrida, Nietzsche
   
   
   
               
                       

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Le discours de Nietzsche sur la femme est hétérogène. Il fait système sans faire système, il est réitéré sans se donner l'illusion d'être un discours simple. Il prend tour à tour trois positions, avec trois types d'énoncés qui se traduisent en un grand nombre de propositions qui se soustraient toujours à l'unité d'un code. Dans ses styles différents, avec leur dimension parodique, leur sens indécidable, introuvable, l'effet de castration (féminin) est à l'œuvre, il se soustrait à toute herméneutique, même s'il y a en eux un calcul ou quasi-calcul, un simulacre de vérité. Nietzsche ne se donnait pas l'illusion de savoir ce qu'il en était de la femme, il n'avait pas de stratégie d'écriture, ce qu'il avançait n'était pas une thèse contrôlable ou maîtrisable. Derrida en propose cependant une formalisation, dont il reconnaît qu'elle ignore l'indécidabilité du texte nietzschéen.

Voici donc les trois positions, ou places qu'auraient occupées simultanément Nietzsche dans ses textes :

- le mépris de la femme comme puissance de mensonge. Il l'accuse au nom de la vérité en proclamant le phallus comme son attribut propre.

- la condamnation de la femme comme puissance de vérité. Elle joue de la vérité, à son avantage, comme d'un fétiche, tout en la mettant à distance, sans y croire. Toujours dans l'espace phallogocentrique, c'est son devenir-chrétien, philosophique. La femme y est castratrice et aussi castrée (même si c'est un simulacre).

- l'affirmation de la femme comme puissance dionysiaque. A la fois dissimulatrice et artiste, elle s'affirme elle-même - et alors la castration n'a pas lieu, même si l'effet de castration est à l'œuvre. Ce n'est pas par l'homme qu'elle s'affirme, c'est en elle-même, par soustraction d'une marge. En ce lieu elle est hymen, pharmakon.

 

 

Nietzsche soutient ces trois positions simultanément et successivement. On ne doit pas imaginer qu'il les maîtrise. "Ce serait faire de la parodie ou du simulacre un instrument de maîtrise au service de la vérité ou de la castration, reconstituer la religion, le culte de Nietzsche par exemple, et y trouver son intérêt, prêtrise de l'interprète ès parodies, interprêtrise" écrit Derrida (p80). Lui-même s'y voyait pas très clair, il était un peu perdu; et puis : Il n'y a pas une femme, une vérité en soi (p83)

 


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