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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'Europe                     Derrida, l'Europe
Sources (*) : Derrida, notre époque               Derrida, notre époque
Jacques Derrida - "L'autre cap", Ed : Minuit, 1991, pp65-69

 

Portrait d'un marchand ou d'un banquier (Jean Gossaert dit Mabuse, 1530) -

Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique

Mettre en péril le capital, c'est le menacer dans son idéalité, mettre en crise la culture de l'Europe, son identité et l'universel dont elle répond

Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique
   
   
   
Derrida, le politique Derrida, le politique
               
                       

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Jacques Derrida fait remarquer que, dans La liberté de l'esprit, texte écrit en 1939, au moment où cette liberté était menacée, Paul Valéry "fait un appel déterminant au mot de capital" (p63). Pour que la culture ou la civilisation européenne se constitue, il aura fallu, autour de la Méditerrannée, la navigation, l'échange des marchandises et des Dieux. La liberté des esprits passe par celle des affaires, par la banque, les arts et par l'imprimerie. L'accumulation culturelle est inséparable de la valeur économique ou fiduciaire qui peut, elle aussi, être capitalisée. Dans cette région et sous cette nécessité particulière est née la catégorie de l'universel, cette antinomie idéale, aujourd'hui encore, l'Europe se définit. Poser la question du capital, c'est aussi mettre en péril cette catégorie dans sa polysémie : sa culture matérielle, économique, technique, scientifique, militaire et aussi corporelle, linguistique, sexuelle, intellectuelle. Les capitaux exigent des hommes capables de s'en servir, avides de connaissances, prêts à mettre en réserve, archiver, et aussi à transformer. Il faut, pour la puissance, une accumulation d'instruments et de savoirs. C'est ainsi que la particularité européenne s'est généralisée. Elle s'est ouverte à l'infini, s'est excédée elle-même. En se capitalisant, elle a dépassé les frontières de l'empiricité sensible. Elle a instauré en pratique et aussi en esprit cet universel dont il lui faut maintenant répondre.

 

 

Que se passe-t-il quand l'identité de l'Europe est menacée ? Le capital est désidentifié. Il est mis en cause dans toutes ses dimensions, spirituelles, subjectives, économiques. Il faut saisir ce moment, cet événement, pour chercher autre chose, faire changer le cap de l'Europe, passer sur une autre rive. Comment renoncer à la capitalisation tout en restant fidèle à l'essence de la culture européenne ? Cela ouvre la problématique de la démocratie à venir, une responsabilité à venir qui pose de façon absolument nouvelle, - impossible - la question du cap. On ne peut revendiquer et perpétuer la place de capitale qu'en forme négative, c'est-à-dire en acceptant, en endurant les antinomies de l'Europe.

 


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