Derrida
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TABLE des MATIERES :

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CinéAnalyse : Sur les figures du mal radical                     CinéAnalyse : Sur les figures du mal radical
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Juliette Silénius - "L'élan de la ruine", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 13 décembre 2016 Orlolivre : comment ne pas combattre Amaleq?

[(CinéAnalyse) : En donnant figure à ce qui excède, abolit toute figure : le mal radical]

Orlolivre : comment ne pas combattre Amaleq?
   
   
   
                 
                       

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1959.

- Compulsion (Richard Fleischer).

1963.

- Les Carabiniers (Jean-Luc Godard).

1973.

- Soylent Green (Richard Fleischer) (Soleil vert).

1978.

- Halloween (John Carpenter).

1989.

- Le Septième continent (Michael Haneke).

1994.

- La reine Margot (Patrice Chéreau).

2010.

- Outrage (Takeshi Kitano).

- My Joy (Sergueï Loznitsa).

2011.

- Le cheval de Turin (Béla Tarr).

2017.

- Le Vénérable W. (Barbet Schroeder).

- Le goût du ciment (Ziad Kalthoum).

- Mother! (Darren Aronovski).

2019.

- Sans signe particulier (Fernanda Valadez).

2021.

- The Card Counter (Paul Schrader).

- Le Capitaine Volkonogov s'est échappé (Natalia Merdoulova et Alexeï Tchoupov).

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Et aussi : les films des frères Coen.

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Loi du pire.

J'ai choisi cette expression, loi du pire, faute de mieux, car ce dont il s'agit ne peut pas être nommé. Si je parlais de pente, de penchant, d'inclination, j'en resterais à des vocables psychologisants, comme si cela ne concernait que l'humain (mais cela le concerne aussi). Freud parle de pulsion de mort, mais ce n'est pas seulement une question de mort, c'est aussi une question de chaos, de dissolution, de disruption. Jacques Derrida a repris le terme de mal radical emprunté à Kant, mais on est gêné d'entendre parler de mal, car ce dont il s'agit n'est pas symétrique du bien, comme en témoigne l'épithète radical qui veut simplement dire qu'il excède toute limite. Dans le langage courant, on parle de violence, de cruauté, de destruction. Nous savons, par expérience, que ces forces ne cessent de revenir, et que quelle que soit la nomination choisie, on ne pourra jamais se débarrasser de leur menace, on ne pourra jamais se mettre complètement à l'abri. La loi du pire est indissociable de la peur, la terreur, l'effroi. Même dans les conditions de sécurité les plus favorables, on peut avoir peur. Le fait que cela puisse faire retour n'importe quand et même que nous ayons la quasi-certitude que cela finira par revenir, cette quasi-régularité autorise à partir de loi, mais il faudrait alors se défaire de l'ambivalence de ce mot qui porte aussi une dimension pacifiante et régulatrice. Le pire n'est pas toujours présent, loin de là, mais il est toujours possible, il reste toujours à l'horizon. Si l'on renonçait au mot de loi, alors on pourrait parler de puissance et dire que le pire est une puissance sans limite intrinsèque, sans recours. Freud disait que ni la culture la plus raffinée, ni les défenses les plus puissantes, ne peuvent éliminer ce qu'il pressentait et dont il n'osait pas vraiment affirmer le règne. Faute de mieux, j'en reste donc à loi du pire. Il appartient à la loi du pire de ne pas se borner à cette expression, et il appartient au vivant que nous sommes de vouloir conjurer la loi du pire. Mais le pire ne nous lâche pas, et dans n'importe quelle dimension du vivant aussi, il peut faire irruption.

Et puisqu'on ne peut pas l'appréhender dans sa globalité, envisageons quelques pistes.

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Je n'ai pas dit que le cinéma comme tel, ou qu'un film, pouvait nous protéger contre le pire, j'ai dit qu'en montrant le mal, y compris le mal radical, et en sortant vivant de la salle de cinéma, on démontrait une sorte d'immunité. C'est le bénéfice secondaire du film d'horreur. Mais l'horreur est loin d'être la seule façon de montrer le pire.

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Propositions

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Trop rouge le sang des meurtres, trop politique la douleur du viol, trop beau le film sur la violence ("La reine Margot", film de Patrice Chéreau, 1994)

 


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