Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le beau                     Derrida, le beau
Sources (*) : Le beau, trace du "sans"               Le beau, trace du "sans"
Jacques Derrida - "Parages", Ed : Galilée, 2003, pp185, 187

 

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La fleur, symbole de vie, de mort et d'amour, est aussi paradigme de la Chose énigmatique, arbitraire, sans pourquoi ni sens propre ni propriété, où l'autre fait irruption

   
   
   
               
                       

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Jacques Derrida rapproche les nombreuses occurrences de "rose" dans The Triumph of Life de Shelley (I rose, I arose, rose, etc...), la rose chez Blanchot dans L'Arrêt de mort (rose est le dernier mot de J., la survivante) et Thomas l'Obscur (Anne mourante), de ce qu'il dit de la fleur dans Glas à partir de Jean Genet. A quoi ces fleurs [de rhétorique, aurait dit Paulhan] se réfèrent-elles? On ne peut pas le dire, on ne peut pas en demander raison, c'est l'"illisibilité même", une "crypte absolue". Ou bien, pour le dire, il faudrait une "analyse finie infinie". Ce n'est pas, bien sûr, le "référent" [une quelconque fleur réelle] dont il est ici question, pas même d'une symbolique (vie, mort, amour) [ou si peu], ce dont il est question, dit Derrida, ce dont la rose est le paradigme, c'est de l'"arbitraire énigmatique", de sa "non-signifiance". Or, la "chose sans pourquoi", la chose "sans origine ni fin" a-t-il expliqué dans La vérité en peinture, la chose sans finalité qui ouvre le jeu, celle du "sans" de la coupure pure, c'est la beauté libre. "Rose", que ce soit adjectif, verbe, nom commun ou nom propre, dans une langue ou une autre, occupe pour lui (ici, dans ce texte) une place unique, celle de "la Chose par excellence".

 

 

En faisant de la fleur la "Chose par excellence", Jacques Derrida déborde toute théorie de la beauté et du signifiant. Par le mot "fleur" (son souffle ou son dernier souffle) se dit la tautologie, l'auto-hétéro-référentialité. A la fois "sujet et prédicat d'elle-même", dans la citation réitérée de soi, premier et dernier mot, n'ayant aucune propriété ni aucun sens propre, elle a le pouvoir de garder, hors contexte, tous les noms, le nom au-delà des noms.

 


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