Derrida
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CinéAnalyse : En disant oui à l'inconditionnel                     CinéAnalyse : En disant oui à l'inconditionnel
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Saphira Beilotshill - "L'éclat du souffle", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 22 juin 2016

[(CinéAnalyse) : En acquiescant à l'inconditionnel]

   
   
   
                 
                       

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1928.

- Le Cameraman (Buster Keaton).

1930.

- Liliom (Frank Borzage).

1951.

- Pandora (Albert Lewin).

1965.

- L'homme au crâne rasé (André Delvaux).

Govert quitte sa famille pour un amour impossible et se retrouve dans un hopital psychiatrique.

1969.

- L'Arrangement (Elia Kazan)

- Dans ce film qu'Elia Kazan, le mari de Barbara Loden, a réalisé à peu près en même temps que Wanda, Eddie Anderson quitte sa maison luxueuse de Los Angeles, son métier, sa femme et sa fille à la suite d'un accident de voiture qu'il a sciemment provoqué. Tout le système d'échange dans lequel il vivait autrefois est pour lui devenu insupportable. Il n'y a apparemment aucune raison à cette fuite, mais le commandement est incontestable et la décision inébranlable.

- Invasión (Hugo Santiago).

Les amants sont trop inconditionnellement engagés pour se souvenir de leur amour.

1970.

- Wanda (Barbara Loden).

Elle laisse tomber son mari, ses enfants, sa mère et sa sœur, s'embarque avec un médiocre braqueur dans une sorte de road-movie qui ne mène à rien. Sans projet, sans espoir, sans argent, ne répondant à aucune promesse, elle semble être le jouet des événements. On peut multiplier les exemples.

1974.

- L'horloger de Saint Paul (Bertrand Tavernier).

Bernard Descombes, le fils, tue un vigile en refusant de s'expliquer. Aucune parole ne serait à la hauteur de cette décision qui s'est prise sans négociation possible, dans une suite d'événements qui le lie pour toujours à son amie Liliane.

2002.

- L'homme sans passé, (Aki Kaurasmäki).

Il faut une amnésie pour que M rejette une position sociale qui n'a aucun sens pour lui. Il "ressuscite" parmi les sans-abris, tandis qu'Eddie, comme Gobert, finira dans un asile. La décision inconditionnelle peut conduire à une nouvelle vie comme elle peut conduire à la folie ou à la mort. Ce qui arrive est absolument imprévisible, c'est une grâce.

2012.

- Cosmopolis (David Cronenberg).

La course folle d'Eric Packer vers l'auto-destruction n'a plus ni cause, ni condition.

2016.

- La La Land (Damien Chazelle).

Ne pas céder sur l'inconditionnel de l'autre.

2018.

- Leave no trace (Debra Granik, 2018)

Will ne peut vivre que dans la forêt,

2019.

- Hors normes (Eric Toledano et Olivier Nakache).

Double accueil inconditionnel : celui des autistes dans une des associations, et celui des jeunes des banlieues dans l'autre. Sans ce soutien mutuel, aucune des deux associations ne pourrait sur-vivre. De ces deux impossibilités nait une possibilité.

2021.

- Haut et fort (Nabil Ayouch, 2021).

Dans l'horizon d'une liberté inconditionnelle, il faut parler fort, jusqu'à l'excès.

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Il arrive qu'on rencontre dans un film des comportements incompréhensibles, irrationnels. Un personnage s'écarte, sans se justifier, des règles couramment admises dans la société.

En eux, une décision a été prise, plus ferme et plus radicale que toutes les décisions. Aucune morale, aucune obligation ne peut s'opposer à cette décision. En l'absence de justification, il faut que les autres inventent une causalité, une chaîne de causes, alors que peut-être il n'y en a pas. C'est l'irruption, sans compromis ni justification, de l'inconditionnel dans la vie même.

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Propositions

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-

"Invasión" (Hugo Santiago, 1969) - Où la liberté la plus absolue et l'inconditionnalité la plus pure rejoignent la clôture la plus close

-

I Absolutely Forbade All Public Photographs of Myself (Jacques Derrida, Yannick Bouillis, 2002-2016)

-

[Le livre de Tobie enseigne qu'un fils peut rendre la vie et la vue à son père - lequel n'a d'autre devoir que d'en écrire le récit, en faire un livre]

 


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