Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la philosophie                     Derrida, la philosophie
Sources (*) : Derrida, la bêtise               Derrida, la bêtise
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 1)", Ed : Galilée, 1987, p313 - Une idée de Flaubert

 

Scenic-Physiognomic (Paul Klee, 1923) -

Le rapport à la philosophie qui porte la signature de Flaubert ouvre une scène hétérogène et divisible, dont il est exclu qu'elle fasse système

   
   
   
               
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Jacques Derrida, invité à parler sur le thème "Flaubert et la philosophie", commence par citer deux lettres de Flaubert datées de 1868, l'une à sa nièce Caroline dans laquelle il qualifie d'"impertinences égales" deux concepts philosophiques (le Matérialisme et le Spiritualisme - les majuscules sont de Flaubert), l'autre à son amante Louise Colet dans laquelle il se déclare en disant qu'il dresse des "pierres" à sa voix. Dans la première lettre il conseille de lire un texte de Platon traduit par Victor Cousin, et dans la deuxième lettre, il s'adresse à une femme qui vient de rompre avec le même Victor Cousin, dont elle a eu un enfant (ou dont elle a fait croire qu'elle a eu un enfant), et que Flaubert appelle le Philosophe. Si l'on ajoute que cette nièce Caroline porte le même prénom que sa mère, soeur de Flaubert et morte des suites de l'accouchement, et aussi le même prénom que sa grand-mère (la mère de Flaubert), on voit dans quelle intrication du biographique et du philosophique Jacques Derrida s'engage dès le début de sa conférence. Pour traiter du thème Flaubert et la philosophie, il faudrait prendre en compte l'ensemble du corpus flaubertien : oeuvres, correspondances, contexte biographique et autobiographique. Jacques Derrida fait un autre choix : il partira de la question de l'idée, avec sa variante, les idées reçues, thème du fameux Dictionnaire.

 

 

La bêtise, pour Flaubert, est fascinante autant que dérisoire. Il trouve dégoûtant, inepte, le souci de trancher, décider, conclure. Il refuse les explications, les décisions du type "oui" ou "non", mais la tentation est la plus forte. Pour écrire Bouvard et Pécuchet, il aura consulté 1500 livres, il aura tenté d'explorer tout le savoir de l'époque, il y aura passé en revue les doctrines, il y sera devenu une sorte d'expert. Mais finalement, pour conclure sans vraiment conclure, il dira que les thèses opposables n'étaient que des abstractions, des impertinences. Il préfèrera sauter au-delà de ces oppositions. Par ce coup ironique s'ouvre le rapport à la philosophie dont parle Derrida : où l'étude des systèmes implique une distance, une séparation mouvante, un genre de limite toujours divisible (qui ne se fige jamais lui-même en système).

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida
DerridaPhilosophie

LV.LLK

DerridaBetise

JL.LLJ

WFlaubertPhilo

Rang = WFlaubertDivision
Genre = MR - IA