Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Du jugement de Pâris à la culture européenne                     Du jugement de Pâris à la culture européenne
Sources (*) : Le beau et le sexuel               Le beau et le sexuel
Hubert Damisch - "Le Jugement de Pâris, Iconologie analytique I", Ed : Flammarion, 1992, p148

 

Le jugement de Paris (Cranach, 1513) -

Pour comparer la beauté des déesses, il fallait que Pâris les voie nues - car la beauté est originairement liée au champ du visible

   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Dans leurs représentations du "Jugement de Pâris", les Grecs ne jugeaient pas utile de montrer les déesses (Aphrodite, Héra et Athéna) dans leur nudité. C'est que, pour eux, le concours ne portait pas sur la beauté au sens où nous l'entendons, mais sur les attraits des déesses, qui étaient aussi inséparables de leurs attributs (richesse et fécondité, souveraineté, force militaire) que de leurs accessoires (le casque ou le bouclier d'Athéna, la ceinture d'Aphrodite) ou de leurs vêtements.

Mais à l'époque de Cranach, au début du 16ème siècle, il en allait déjà tout à fait autrement. Pas question de juger de leur beauté sans les voir, et de préférence dans le plus simple appareil. Tout bouseux qu'il soit, et même engoncé dans son armure, Pâris exigeait de contempler le corps divin pour s'en faire une idée. Cranach montre les trois déesses dans leur beauté charnelle. Pâris, qui semble tombé de son cheval, en est tout retourné. Pour comparer, il faut bien qu'il regarde ces corps dans toute leur différence. Ce n'est pas affaire de métaphysique, mais de désir. Malgré leur air de ressemblance (qui fait plutôt penser à la beauté idéale), ce ne sont pas des modèles, mais de vraies femmes (même si la récompense donnée par Aphrodite n'a pas été son propre corps, mais celui d'Hélène). La preuve : au moment de recevoir la pomme, Aphrodite, et elle seule, a les cheveux dénoués.

 

 

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Damisch
ParisOccident

EG.LEG

BeauteSexe

GV.LGG

VBeauVixion

Rang = VDeessesParis
Genre = MR - IB