Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

 

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Sur la sublimation                     Sur la sublimation
Sources (*) : Satisfactions substitutives               Satisfactions substitutives
Sigmund Freud - "Oeuvres complètes de Freud, 1926-1930 (tome XVIII)", Ed : PUF, 1994, p266 - Malaise dans la civilisation

 

-

[Par la sublimation qui déplace la libido vers d'autres buts pulsionnels, l'appareil psychique trouve des satisfactions moins dépendantes des réponses du monde extérieur]

   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Quand le monde extérieur s'oppose à la satisfaction des pulsions dont notre organisme est la source, une souffrance apparaît, dont l'appareil psychique cherche à se protéger. Une des solutions est de déplacer la libido, c'est-à-dire tenter de situer ces buts ailleurs que dans le monde qui refuse de les satisfaire. C'est le processus de la sublimation. Les pulsions déplacées ne cherchent pas l'assouvissement direct. Leur intensité est seulement réduite et leur effet amorti, sans qu'il soit nécessaires de bouleverser le corps.

Les communautés dans lesquelles nous vivons poussent dans ce sens. Il faut que les liens libidinaux soient dans une certaine mesure transférés dans la culture. Le sentiment de la beauté - auquel nous sommes tous sensibles à cause de sa proximité avec l'attrait sexuel -, encourage la surestimation de l'objet. Mais c'est en maximisant le plaisir tiré du travail intellectuel et de l'activité de l'esprit qu'on obtient les meilleurs résultats. L'artiste qui crée, celui qui donne corps à sa fantaisie ou le chercheur qui essaie de résoudre des problèmes possèdent une qualité particulière. Laquelle? Freud reconnaît qu'il ne peut pas en dire grand-chose de précis.

La sublimation a probablement commencé avec le passage de l'homme à la station verticale. Elle est ancrée dans l'inconscient. Mais ses formes les plus développées ne sont à la portée que d'un nombre réduit de personnes. Son efficacité est incertaine et sa protection contre la souffrance est loin d'être infaillible. Même si des personnes prédisposées accèdent par ce moyen à un haut degré de jouissance, même si le destin [le monde extérieur dans sa nécessité] a moins de prise sur elles, dans la plupart des cas, on peut dire que la sublimation est défaillante.

 

 

--------------

Propositions

--------------

-

En poussant une foule d'hommes à se lier libidinalement entre eux, la culture doit restreindre et détourner l'amour sexuel - une trahison de l'Eros, qui n'unit que deux êtres

-

Le passage de l'homme à la station verticale, qui a rendu visibles les organes génitaux, est à l'origine de la beauté, de la pudeur, de la culture - et aussi de la prééminence de la vision

-

Sur la beauté, il semble que Freud n'aie pas grand-chose à dire - à moins que ce mutisme ne soit qu'une ruse pour dire que la civilisation ne saurait s'en passer

-

Le concept du "beau" désigne à l'origine ce qui est sexuellement stimulant : ces parties génitales, que paradoxalement on ne peut jamais trouver belles

-

La beauté dérive de la sensibilité sexuelle; elle est le modèle exemplaire d'une "pulsion inhibée quant au but"

-

Dans ce qu'elle a de plus élevé, l'émotion esthétique fait écho à la surestimation de l'objet sexuel en tant que but du désir

-

L'imitation artistique peut mener le spectateur à un haut degré de jouissance sans lui épargner les impressions les plus douloureuses

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Freud
FreudSublimation

AA.BBB

FreudSubstituts

GF.FFL

GS_FreudSublimation

Rang = NSublimation
Genre = MR - IB