Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Modernité = puissance de modification                     Modernité = puissance de modification
Sources (*) : Dissociations contemporaines               Dissociations contemporaines
Pierre-Damien Huyghe - "Modernes sans modernité- Eloge des mondes sans style", Ed : Lignes, 2009, p22

 

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Le Contemporain du Quai

[Les hommes ont toujours été porteurs de modernité (c'est-à-dire d'une puissance de modification), mais ils n'ont pas toujours été modernes, ni modernistes]

Le Contemporain du Quai
   
   
   
                 
                       

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On tend aujourd'hui à éviter le terme de "modernité", qui ne fait l'objet d'aucun consensus, ni chronologique, ni conceptuel. Les artistes ne veulent plus s'engager en art en tant que modernes. On parle de post-modernité, d'hyper-modernité. La modernité fait-elle encore sens? Si l'on considère l'histoire de l'art, il est difficile de s'en passer. Peut-être n'avons-nous jamais été modernes, comme le dit Bruno Latour, mais il y a, selon Pierre-Damien Huyghe, des cas de modernité en art. Il propose de distinguer entre :

- moderne : une puissance de modification des conditions de l'existence consubstantielle à ce vivant qu'est l'humain, dans son milieu de vie. Cette puissance, non datée, se traduit par divers phénomènes (notamment sensibles, plastiques) qui débordent les discours établis. Elle se fonde sur la différance.

- modernité : une époque historiquement située (mais ne correspondant pas nécessairement aux repères usuels) où s'expriment certains aperçus de cette modification, pas toujours conscients ni déclarés.

- modernisme : c'est la volonté d'être moderne, dont Bruno Latour a montré l'échec. Opération subjective souveraine de rupture avec la tradition, le modernisme n'épuise pas le moderne.

- post-moderne : ce qui annonce la fin de la modernité par un retour à un certain classicisme ou néo-classicisme. Une oeuvre actuelle doit à la fois rendre hommage aux classiques et se montrer défaillante, ce qui conduit, d'une certaine façon, à un nouveau classicisme.

 

 

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Propositions

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La modernité se fonde sur la différance, tandis que le modernisme est un prochain classicisme

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Avec l'inventivité et la créativité des temps modernes, des phénomènes que le discours est incapable d'expliciter entrent dans la perception

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Dans la modernité, le choix d'une tradition à laquelle se rattacher ne se fait pas par intérêt, mais pour rendre hommage, dans l'aveu d'une fidélité

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Le moderniste est celui qui refuse de se reconnaître en dette de quelque tradition que ce soit

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[Pour se faire témoin de son temps, une oeuvre moderne doit rendre hommage aux classiques, tout en prenant ses distances et en montrant sa défaillance]

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Dans le post-moderne se joue un retour au classique, un néo-classicisme qui n'est pas clairement repéré

 


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