Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Spectacle, scène de l'égalité                     Spectacle, scène de l'égalité
Sources (*) : Jacques Rancière               Jacques Rancière
Jacques Rancière - "Le spectateur émancipé", Ed : La Fabrique, 2008, pp28-29

 

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[Un spectacle n'est ni une cérémonie communautaire, ni un mystère religieux, mais une scène de l'égalité où des performances hétérogènes se traduisent les uns dans les autres]

   
   
   
                 
                       

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Le régime esthétique des arts est un nouveau partage du sensible où le spectateur, l'acteur ou l'auteur sont à égalité. Le spectateur n'y est pas passif, comme le croit une critique simpliste qui compare le paradoxe du spectateur à celui du comédien, mais actif : il produit, selon son histoire, un spectacle dont il se fait le spectateur. On ne le rendra pas plus actif en lui assignant la place d'un corps vivant, comme le croyait Artaud, ni par la pédagogie du drame, comme le croyait Brecht. Refuser le tiers, c'est affirmer l'essence communautaire du théatre, c'est oublier que dans un théatre comme dans un musée ou une école, il n'y a jamais que des individus qui tracent leur propre chemin. Chacun traduit à sa manière ce qu'il perçoit, le lie à son aventure singulière. Qu'il s'agisse d'enseignement, de jeu, de parole, d'écriture, d'art ou de spectacle, chacun est à égal à tout autre dans sa capacité à produire des associations et des dissociations. Dans ce pouvoir d'associer et de dissocier réside son émancipation. A chaque fois un savoir est à l'oeuvre, quelle que soit sa posture.

 

 

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Propositions

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La révolution esthétique est un nouveau partage du sensible où un tissu vivant d'expériences et de croyances communes remplace l'ancienne mythologie

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Paradoxe du spectateur : il n'y a pas de théatre sans spectateur, mais la place du spectateur est celle de l'être ignorant et passif

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Les réformateurs modernes du théatre ont voulu arracher le spectateur à sa passivité, faire du spectacle une communauté vivante mettant en scène un corps actif

 


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