On prétend que le rite fait sortir du monde profane, mais rien n'est mais sûr, car il n'y a pas moins de rite dans le profane que dans le sacré, il n'y en a pas moins dans la vie courante que dans le plus obscur des ésotérismes. Rien de plus familier, de plus quotidien, de plus usuel que le rite. Mais alors qu'a-t-il de spécial? Il nous fait faire ce que nous ignorons, il nous oblige à associer ce qui nous semble le plus incompatible. Il possède les pouvoirs les plus opposés : nouer le présent à l'absent, associer la répétition abêtissante du rite à l'étude la plus sophistiquée, faire dire en silence la prière la plus éloquente.

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Propositions

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