Derrida
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Point de fuite de l'espace vocal                     Point de fuite de l'espace vocal
Sources (*) : La perspective immédiate               La perspective immédiate
Elfriede Eischenbeck - "Videoflux à ciel ouvert", Ed : Galgal, 2007, Page créée en janvier 1996

 

Un presentateur parmi d'autres -

La télévision supprime toute autre médiation que celle du présentateur anonyme

   
   
   
                 
                       

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L’image télévisuelle exclut tout espace intermédiaire entre elle-même et la réalité.

 

a) Pas d’auteur

Tous les évènements sont vus avec le même point de vue : celui de la télévision en général, c’est-à-dire de personne. Le regard qui vient du fond du tube, confondu avec une technique, n'est soutenu par aucun sujet responsable : ni le programmateur, ni le producteur, ni le présentateur, ni l’annonceur, ni l’auteur, ni le concepteur... Il ne reste que cet Autre auquel on rend l’antenne, auquel on s’identifie, mais qui n’existe pas.

La télévision a une fonction d’étalonnage, de calibrage de la pensée et du regard. Mais nulle personne déterminée ne donne la mesure, car la mesure vient d’ailleurs, d’un endroit indéterminé. Il n'y a plus de médiation. Le point de vue est indéfiniment disséminé.

 

b) Pas de commentateur

Il n'y a qu'une seule bande, le son est pris en même temps que l'image, sans distance. Le commentaire est dévalorisé. L'"équipe sur place" est anonyme. Elle utilise un matériel programmé par d'autres. Les choses sont vues sans profondeur. La régie, qui est une mosaïque d'écrans, est le poste de commandement de la perception et de la mémoire - mais elle n'a pas de mémoire. La démocratisation du camescope déqualifie tous les professionnels. Des temps naguère distincts sont contractés.

Le présentateur devient le protagoniste, voire le maître de l'histoire immédiate.

 

 

 

c) Pas d'intertexte.

On ne peut faire jouer l’intertexte dans l’image télévisuelle. La vision juxtapose des niveaux de réalité, tandis que la télévision les réduit. Cette exclusion détermine la structure contemporaine de l'intertextualité. Entre image et réalité, il n'y a plus qu'un niveau.

 

d) Pas d'imaginaire.

L'image fait brutalement irruption dans le réel. "J'y suis!" Mais avec perte de la fonction médiatrice de l'imaginaire, aucun jeu n'est possible. Les subtilités complexes autour du cadre qu'avaient inventé les 16ème et 17ème siècles (niches, trompe-l'oeils, encadrements successifs, guirlandes de fleurs, etc...) sont impossibles.

 


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