Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | |||||||||||||||||
Derrida, sur sa vie | Derrida, sur sa vie | |||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, père / fils | Derrida, père / fils | ||||||||||||||||
Jacob Rogozinski - "Cryptes de Derrida", Ed : Lignes Ed., 2014, p25 Insere en vie (Pur rien, 2012) - |
Derrida, le deuil | Peut-être la prévalence de la question du deuil dans l'œuvre derridienne est-elle liée au nom de son père, "Aimé Haïm Derrida", dans lequel la vie est inscrite |
Derrida, le deuil | |||||||||||||||
Derrida, la vie, la survie | Derrida, la vie, la survie | |||||||||||||||||
Faire son deuil de l'aporie du deuil | Faire son deuil de l'aporie du deuil | |||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Pour Jacob Rogozinski, Jacques Derrida n'était ni un ami, ni un proche, ni même un maître - si un maître est celui qui exige la servitude de la part du disciple. Et pourtant malgré tout, il était tout cela, puisqu'il ressent douloureusement sa disparition et doit, comme on dit, faire son deuil. Mais qu'est-ce que le deuil et comment "faire" le deuil d'une personnalité aussi singulière, irremplaçable, insubstituable? Derrida était lui-même hanté par le deuil. Dès le début, son œuvre est une pensée du deuil, pensée explicite notamment dans Glas (1974), Fors (1976) - c'est-à-dire peu après la mort de son père intervenue en 1970, Circonfession (1991) peu avant la mort de sa mère (décembre 1991) et dans d'autres textes. Il faisait l'hypothèse d'un deuil de soi originaire, indissociable du deuil de l'autre. Tous les mots qu'il emploie, de l'écriture à la signature, au secret, au spectre et à la crypte, renvoient à cette pensée du deuil. L'aporie du deuil, c'est que pour être fidèle, il faut être infidèle. Pour aller au-delà du deuil, il faut affirmer une responsabilité pour l'autre, mais en toute liberté. L'épreuve du deuil est toujours singulière. A la suite de Derrida, Rogozinski s'appuie sur la définition du deuil proposée par Freud : la réussite du deuil, ce serait faire la part entre soi-même et l'autre mort; son échec, c'est l'identification au mort, la mélancolie. Si le moi ne supporte pas la perte de l'objet, s'il s'identifie totalement à lui, alors il se perd lui-même, il devient son propre fantasme. Dans le premier cas, en tuant le mort, on opte pour la vie; dans le second, on opte pour la mort. |
L'un des deux prénoms du père de Jacques Derrida, Haïm, signifie en hébreu la vie. Or, selon Jacob Rogozinski, la philosophie derridienne est une économie de la mort. En s'éloignant de son père, Derrida en serait-il venu à se méfier lui aussi de la vie? Le jeu sur les noms, selon Derrida lui-même, n'est jamais à exclure. |
|
|||||||||||||||
| ||||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Rogozinski DerridaBiographie 1930.HA.PER DerridaPereFilsVB.LLK DerridaDeuilVH.LKJ DerridaVieMV.LLK DeuilMessieSD.LLK VVieDerrida Rang = VDerridaViePereGenre = MK - NG |
|||||||||||||||