Derrida
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                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Paul Celan                     Paul Celan
             

 

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Page créée par le scripteur le 12 juin 2008.

[A partir de Paul Celan]

   
   
   
                 
                       

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- Bibliographie de Paul Celan.

 

Né Roumain mais Juif de Galicie, poète de langue allemande mais de nationalité française, lauréat en 1960 du plus grand prix littéraire allemand (le prix Büchner) mais longtemps méconnu en France où il vivait, Paul Celan s'est, comme on dit, donné la mort.

Seul un poète juif de langue allemande pouvait lever la malédiction lancée par Adorno : Après Auschwitz, écrire un poème est barbare, car toute culture consécutive à Auschwitz n'est qu'un tas d'ordures.

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[On peut, à partir du "Méridien" de Paul Celan, penser l'"au-delà du souverain"]

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["Die Welt ist fort, ich muss dich tragen", un événement dans la scène d'écriture derridienne (2002-2004)]

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[Pour témoigner d'un secret non dit, inconnu, anéanti, au nom d'un témoin disparu, une oeuvre en appelle au témoignage ou à la réponse de l'autre]

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[Paul Celan appelle "méridien" ce trajet du poème, ce chemin impossible qui, en revenant sur soi, mène à la rencontre]

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[Le nouveau dans les poèmes qu'on écrit aujourd'hui, c'est peut-être la tentative de garder en mémoire telle date depuis laquelle on écrit]

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[Seul, en chemin, le poème se tient dans le secret de la rencontre - un chemin impossible, le chemin de l'impossible]

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[Paul Celan tente, par la signature unique d'un poème unique, par son art, de s'affranchir de l'art]

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[Avec le Juif va son nom, l'imprononçable]

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L'art, c'est un problème, un problème qui peut changer de forme, qui a la vie dure et longue

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"Fugue de mort" (Todesfuge) (Paul Celan, 1945)

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Ce désormais indicible, ardent, distinct dans la bouche. Voix de personne, à nouveau

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Il y a toujours, quand on parle d'art, quelqu'un qui est là, entend, regarde, n'écoute pas vraiment et ne sait pas de quoi on a parlé (un "je" qui s'en va, dégage)

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Il s'agit avec l'art, cette marionnette, de sortir hors de l'humain, de se transporter dans un domaine qui tourne vers l'humain sa face étrange

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La musique est ce qui reste, quand l'être se tait

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Quand aujourd'hui le monde s'en va (constat), il faut faire venir une alliance qui, à nouveau, pourra faire monde : la nécessité, le devoir (performatif), de "te" porter

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Là où n'arrivent que du "mortel" et du "pour rien", la poésie recueille l'infini, mais ce poème dont parle Paul Celan - le poème absolu -, il ne peut pas y en avoir

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Le poème témoigne d'une autre présence : une rencontre du "tu", qui laisse parler le maintenant-présent de l'autre

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Un poème promet, dans l'acte de son événement, la fondation d'une poétique

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Le poème se produit en disant sa signature, son secret, son sceau, de façon auto-déictique ou performative

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Le poème parle en son nom propre, le plus propre, mais toujours depuis l'espérance de parler au nom de l'Étranger, au nom d'un Autre et, qui sait?, d'un tout Autre

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Aujourd'hui, le poème montre une forte propension à se taire : marchant sur la tête, sous un ciel en abîme, il se tient au bord de lui-même

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Tout le chemin de la poésie - l'art y compris - n'aura été parcouru que par la courte durée d'un unique moment : tournant (ou renverse) du souffle (Atemwende)

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En ouvrant des partages de la singularité, qui appellent des alliances imprévisibles, chaque poème s'oppose à la violence et y résiste

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Dès lors que "je dois" te porter, aucun monde ne peut plus nous soutenir, servir de sol, de terre, de fondement ou d'alibi

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Va avec l'art dans l'étroit passage qui est le plus proprement tien. Et dégage-toi

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Jamais une bénédiction n'est acquise d'avance; on ne peut pas compter sur elle, elle reste toujours improbable, retenue

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La pierre, le bâton, la langue et la bouche parlent, avec qui? Personne, ils ne parlent pour personne

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Le Juif, que possède-t-il qui soit vraiment à lui, qu'il n'ait emprunté, reçu en prêt et non restitué?

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Quand le Juif s'en va, il rencontre un autre Juif et lui dit : "Entends-tu? Je suis là, je suis ici, je suis venu, moi et aucun autre"

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Moi le Juif, ici, sur le chemin où je n'ai pas ma place, je suis en route vers moi, là-haut, sous des étoiles et des plis qui ne sont pas pour moi

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"A la pointe acérée" - De Charles Baudelaire à Paul Celan

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La rose de personne (Paul Celan, 1979) [LRDP]

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Strette, Poèmes suivis du Méridien et d'Entretien dans la montagne (Paul Celan, 1971) [Strette]

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"Schibboleth, pour Paul Celan", par Jacques Derrida (1986) [Schibboleth]

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Choix de poèmes réunis par l'auteur (Paul Celan, 1988) [Anthologie]

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Le Méridien & autres proses (Paul Celan, 2002) [MAP]

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Bibliographie de Paul Celan (1920-1970)

 


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