Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Art, marché, évaluation, expertise                     Art, marché, évaluation, expertise
Sources (*) : Derrida, l'art, l'oeuvre               Derrida, l'art, l'oeuvre
Jacques Derrida - "Lecture de "Droit de Regards" de Marie-Françoise Plissart", Ed : Minuit, 1985, ppXXX-XXXI

 

Etude de nu (Rudolf Koppitz, 1926) -

Un régime de pouvoir pharmacopornographique

La pornographie ou pornologie de l'oeuvre, c'est qu'on ne peut garantir sa valeur ou engendrer un public que dans l'acte même de la performance qui la légitime par du discours

Un régime de pouvoir pharmacopornographique
   
   
   
               
                       

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Quand une oeuvre comme Droits de Regards, de Marie-François Plissart, n'appartient à aucun genre légitime (ni photographie d'art, ni roman photo, ni bande dessinée, etc...), elle n'a pas de marché. Elle est sans public, invendable, illisible. Pour la rendre présentable, recevable, exposable, il faut produire des effets d'autorité : un titre, une préface, une évaluation d'expert [du mot latin auctoritas, ce qui vient augmenter la fondation - l'empereur Auguste, les augures ou l'auteur ont la même racine]. En écrivant lui-même non pas une préface, mais une postface (faible nuance), Jacques Derrida ne se soumet-il pas à la pornographie de la loi du marché? Ne vient-il pas lui aussi augmenter l'autorité de ce qui devient une oeuvre? L'obscène, dans Droits de Regards, ne tient pas à la mise à nu des corps, mais au discours qui fait monter les enchères, à cette pornologie qui fait du préfacier le maître de l'oeuvre, qui sous-entend son rapport à la loi sans le dire.

Cet acte de commandement, de subordination violente au discours, Jacques Derrida le dénonce lui-même. Il le qualifie d'entreprise pornophotographique ou de photo-performatif - comme s'il devait conjurer, par cette auto-accusation, le contrat qu'il a conclu, lui aussi, avec le marché.

 

 

 


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