Derrida
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                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
La pensée pèse                     La pensée pèse
Sources (*) :              
Jean-Luc Nancy - "Le poids d'une pensée, l'approche", Ed : La Phocide, 2008, p12

 

Hommage a Rouan (T. Cauwet, 2009) -

La pensée pèse par où la raison, étant "à" soi, s'écarte "de" soi

   
   
   
                 
                       

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L'acte de la pensée, c'est peser le monde, peser les choses, peser le réel en tant que sens. Le réel incorpore le sens, il fait sens. Les sceptiques les plus extravagants ne peuvent ébranler ce point : il y a de l'existant. Nous existons, nos corps sont pesants, c'est indubitable, c'est ce qui fait le poids de la pensée, la condition sensible pure a priori de l'exercice de la raison. Avec la pesanteur est donnée la matière, la matérialité même de la raison. Tel est le fondement dont nous avons l'expérience, hors de soi. C'est un exil, une errance, une oscillation de soi à soi. L'être s'écarte, ce qui ouvre la possibilité de l'envoi, du renvoi, du jet, de l'attente, etc... Le sens jaillit de la disjonction, il fait événement. On ne peut pas le totaliser. Il est toujours à-venir, non achevé.

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On retrouve dans cette formulation le thème de l'auto-affection derridéenne. La pensée est comme la voix : elle s'auto-affecte. Elle produit en elle de l'écart qui l'écarte d'elle-même - mais, ajoute Jean-Luc Nancy, cela suppose du réel, le poids réel des choses.

 

 

 


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