Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Du retrait dans l'art                     Du retrait dans l'art
Sources (*) :              

 

Partition tiree de "Song Books" (Cage, 1970) -

Le matériau de John Cage est le retrait

   
   
   
                 
                       

 

John Cage travaille avec l'oubli. Il essaie de se passer de son moi, et même du temps. L'oubli est la force active de ses oeuvres. Dans l'oubli, le sujet est mis à distance de sa propre histoire. Il entre dans un sommeil profond qui est une sorte de suppression de la volonté. Le non-vouloir est la condition de l'expérience musicale. Deux principes :

- non-obstruction : chaque être est au centre,

- interpénétration : chaque être est pénétré par les autres.

D'où la caducité de la frontière entre son et bruit.

L'individu est mis dans le courant, dans le flux de tout ce qu'il advient. Il n'y a pas de commencement, ni de milieu, ni de fin. L'ennui est un affect privilégié pour s'ouvrir à la nature. Il faut persévérer dans l'ennui.

Ce qui s'oppose est mis en équivalence. Toutes choses sont également reliées. Le sujet trouve en lui la réponse, qui lui est propre. Chacun est absolument singulier. Il ne peut pas y avoir de réception collective de ses performances. L'artiste n'est qu'un initiateur qui ouvre à la nature. Le sonore et le visuel sont imbriqués. Il faut exposer l'art au mouvement; la destruction peut survenir d'un coup - mais ce n'est pas une rupture, c'est la continuation du processus. Nous sommes menacés d'une liberté qui met à rude épreuve nos mécanismes intérieurs. Il n'y a ni cause, ni relation, mais plénitude des possibilités.

 

 

A partir du moment où l'on abandonne non seulement la tonalité (comme Schönberg), mais aussi tout système, toute organisation dite musicale, toute frontière entre les arts et entre les êtres, sur quoi travaille-t-on? Mon hypothèse est qu'on travaille sur le retrait, pas seulement le retrait du sujet, mais celui de tout objet, de toute configuration stable. On ne cesse de se retirer, et il en résulte quelque chose qui fonctionne comme une oeuvre, c'est-à-dire quelque chose par rapport à quoi nous avons à nous positionner.

 


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