Derrida
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Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'animal                     Derrida, l'animal
Sources (*) : "Die Welt ist fort", Celan - Derrida 2002               "Die Welt ist fort", Celan - Derrida 2002
Jacques Derrida - "Séminaire "La bête et le souverain" Volume II (2002-2003)", Ed : Galilée, 2010, p365

 

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Derrida, la vie, la survie

Le sens minimal du mot "monde", c'est qu'il désigne ce dans quoi tous les vivants sont portés

Derrida, la vie, la survie
   
   
   
               
                       

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C'est une formulation qui fait le lien entre le Welt de Heidegger (entier, total pour chacune des espèces séparées, celui du Dasein humain étant irréductiblement distinct de celui des animaux), le Welt de Paul Celan (un monde qui peut disparaître, qui exige d'être porté pour l'autre) et le monde de Derrida (où les vivants séparés les uns des autres, solitaires, toujours menacé par la défaillance du monde commun, cohabitent ou font semblant de cohabiter ensemble en tant que vivants). Il n'y a qu'un monde pour Derrida, car "le nôtre" est celui des autres, de tous ceux qui vivent et meurent (les commourans, comme disait Montaigne). Tous les vivants partagent le même espace, le même monde, même si ce monde ne peut jamais être nommé comme tel. Ils peuvent coexister, se manger, se tuer, souffrir et aussi éventuellement partager l'angoisse, la vulnérabilité, compatir. En un mot, ils peuvent vivre ensemble - même si ce vivre ensemble est ambigu, contradictoire, violent, voire impossible.

"Le mot monde a au moins pour sens minimal de désigner ce dans quoi tous les vivants sont portés, naissent, vivent, habitent et meurent" écrit Derrida en précisant que le mot dans n'a pas ici le sens d'un contenant, mais d'une transitivité, d'un rapport. On habite dans le monde, on habite le monde, on co-habite le monde, on est porté dans le monde [par l'autre, par un autre, et même si l'on se porte soi-même, on se porte soi-même comme un autre. Toute la question, dans cette formulation, est de savoir ce que signifie le verbe porter].

Grizzly Man (Werner Herzog, 2005).

 

 

Il y a dans la position derridienne une réserve essentielle, sur laquelle il ne lâche rien : Personne ne pourra jamais démontrer que deux êtres habitent le même monde - y compris deux êtres humains; mais il faut bien que chacun anticipe une unité du monde, un horizon commun, y compris pour soutenir un discours de multiplicité des mondes. Rien n'assure qu'il y ait un monde (commun ou pas), mais la confiance dans le sens du mot monde est nécessaire pour vivre. Même si l'on fait l'hypothèse d'une dissémination inéluctable des mondes, il faut présupposer un rassemblement.

 


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