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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la vie, la survie                     Derrida, la vie, la survie
Sources (*) : Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique               Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique
Jacques Derrida - "Altérités, Jacques Derrida et Pierre-Jean Labarrière, avec des études de Francis Guibal et Stanislas Breton", Ed : Osiris, 1986, pp30-31

 

Personnage aux deux cerceaux (Marc Chagall, 1920) -

Derrida, le performatif

Le calcul derridien, qui se donne pour fin de déjouer le calcul, ne peut se démontrer ni dans les textes, ni dans les institutions académiques : "ça se passe dans la vie"

Derrida, le performatif
   
   
   
Le principe de l'oeuvre, sans condition Le principe de l'oeuvre, sans condition
Un principe s'affirme, il ne se démontre pas               Un principe s'affirme, il ne se démontre pas  
                       

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- Question de Francis Guibal sur la déconstruction comme stratégie et comme aventure : "Tout est, semble-t-il, calculé et programmé de manière à déjouer absolument le calcul en l'ouvrant sur le non-maîtrisable. Mais dans quelle mesure alors, le risque n'est-il pas ainsi programmé et la perte destinée?" (p27).

- Réponse de Jacques Derrida : "Dans le projet de calculer jusqu'au point de non-calcul, ou pour que le calcul n'ait pas raison de tout, il n'y a pas seulement un projet mais une activité de maîtrise. Simplement, c'est une maîtrise qui se donne, j'oserais dire pour fin - parce que ce n'est pas une finalité - de déjouer la maîtrise. Au prix d'une négociation et d'une stratégie. (...) Si l'autre veut démontrer qu'il y a dans la stratégie que vous avez décrite que de la stratégie en vue de la maîtrise, il aura raison; et je sais que la démonstration est toujours possible. Si l'autre entend répondre autrement - mais ça ne se pas pas simplement dans les textes et les institutions académiques, ça se passe dans ce qu'on appelle la vie - à ce moment-là il en ira autrement".

Comme le remarque Derrida (p31), les quatre questions posées par Francis Guibal répètent un même schéma, qui appelle une réponse du même ordre. La non-maîtrise ou l'altérité, on ne peut pas les faire advenir par le raisonnement, la logique. Si le tout autre est tout autre, on ne peut pas le convoquer, le faire venir volontairement. "Il n'y a pas de réponse raisonnable, rationnelle à cette question-là". C'est ailleurs, "autrement", "dans la vie", que les questions se posent. Or "la vie" ici, ce n'est pas la présence, c'est une dimension totalement hétérogène (p33), voire terrifiante (p33) qui se traduit en décision éthique ou politique.

 

 

Le désir, une certaine tentation mystique, ce n'est pas dans la présence qu'on peut les rencontrer, c'est dans "une certaine nécessité qui gouverne ma vie" (p32) - le mot "vie" fait retour, avec le pronom personnel "ma vie", probablement aussi aporétique que de dire "ma mort" [puisque "ma vie", c'est la décision de l'autre].

On peut s'étonner que l'auteur de la formule "Il n'y a rien en-dehors du texte" renvoie à "ce qu'on appelle la vie". Mais c'est que "la vie", ou ce qu'on appelle ainsi, n'est pas hors-texte. La vie, c'est le texte, mais ce n'est pas le texte de l'ontologie ou du logocentrisme. La vie, c'est le texte au-delà du calcul, qui déborde l'être et le logos, le texte indécidable, celui de la différance (p33).

 


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