Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel                     Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel
Sources (*) : Derrida, femme, différence sexuelle               Derrida, femme, différence sexuelle
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 1)", Ed : Galilée, 1987, pp198-199, En ce moment même dans cet ouvrage me voici

 

Etude de la coiffure de Leda (Leonard de Vinci) -

Derrida, Lévinas

L'Oeuvre de Lévinas, signée "Il", est dictée en secret par un surcroît d'altérité non dite : l'hétéronomie absolue du "Elle" qu'on retrouve dans son nom, "E.L."

Derrida, Lévinas
   
   
   
Derrida, le tout - autre Derrida, le tout - autre
Derrida, Dieu               Derrida, Dieu  
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Dans ce simulacre de dialogue qu'est En ce moment même en cet ouvrage me voici, vers le début de ce texte (p168), Jacques Derrida passe soudain, au milieu d'une phrase, de la voix masculine à la voix féminine. Et voici ce qu'il fait dire à cette dernière :

"Il ou elle, si l'interruption du discours est requise? N'est-ce pas "elle" dans le Cantique des Cantiques? Et qui serait-"elle"? Est-ce indifférent? Qui est E.L.? Emmanuel Levinas? Dieu?" (p168).

Plus loin, c'est la voix masculine qu'il coupera en lui faisant dire :

"Qu'est-ce que je te dis, quand je prononce "laisse-moi"? Quand tu dis "il m'a laissée", ou comme dans Le Cantique des Cantiques, "il s'est esquivé, il est passé"?" (p191).

Lévinas cite le Cantique des Cantiques en supposant que le "je" est une voix masculine, alors que ce qui est mis en scène est une voix féminine. Pourtant si le féminin, pour lui, est une figure du tout autre, n'est-ce pas elle qui devrait parler? N'est-ce pas cet autre-femme, cette femme autre, qui devrait le commander quand il appelle au tout autre? Tel serait, pour Derrida, son symptôme ou son secret. "Elle" serait une blessure dans son corps, dans son nom. Derrida joue sur les initiales de son nom : E.L., qui peut être lu comme "Elle", ou comme "El", l'un des noms de Dieu.

Dans la tradition juive, comme le signale Lévinas lui-même dans Le nom de Dieu d'après quelques textes talmudiques, la divinité se retire de ses noms. Le texte biblique mentionne une ressemblance entre le visage de Dieu et celui de l'homme. On peut par analogie mentionner une ressemblance entre le nom de Dieu et les initiales d'un porteur de nom, E.L.. Dans son Oeuvre, son nom se retire (sériature), il s'efface, mais il ne disparaît pas. Il en reste une trace (le "il").

 

 

Dans En ce moment même dans cet ouvrage me voici, Jacques Derrida ne cesse de renvoyer (pp173, 177, 178, 182, 199) au texte de Lévinas intitulé Le nom de Dieu d'après quelques textes talmudiques, une conférence prononcée en 1969 et publiée en 1982 dans L'au-delà du verset, Lectures et discours talmudiques. Un nom de Dieu, effacé, disloqué, absolument retiré, improférable comme tel, sous-tend l'analyse qu'il fait du style de Lévinas, comme si ce style lui-même était l'un des noms de Dieu. L'un des noms de Dieu serait-il, pour Derrida, Elle?

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida
ArchiOeuvreLevinas

KG.LLK

DerridaFemme

TL.LDD

DerridaLevinas

GE.LEG

DerridaToutAutre

PM.LLM

DerridaDieu

XL.KKL

ULevinasElleNomdeDieu

Rang = QLevinasElleNomDeDieu
Genre = MR - IA