Derrida
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Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, serment, parjure                     Derrida, serment, parjure
Sources (*) : Derrida, la confession               Derrida, la confession
Jacques Derrida - "Papier Machine - Le ruban de machine à écrire et autres réponses", Ed : Galilée, 2001, pp111-112

 

Joan Crawford -

Derrida, l'art, l'oeuvre

Pour qu'arrive le pardon, l'excuse ou le parjure, un performatif ne suffit pas, il faut une oeuvre : une blessure, une interruption, une rupture dans l'ordre du temps

Derrida, l'art, l'oeuvre
   
   
   
Derrida, le pardon Derrida, le pardon
Derrida, le temps               Derrida, le temps  
Derrida, le performatif                     Derrida, le performatif    

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1. Rousseau.

L'hypothèse de Jacques Derrida, à la suite de Paul de Man dans Allégories de la lecture, c'est que Jean-Jacques Rousseau, par son oeuvre, et notamment par son oeuvre autobiographique, les Confessions et Rêveries d'un promeneur solitaire, demande pardon. Il cherche à s'excuser pour des fautes qu'il aurait commises, et notamment [mais pas seulement] ce fameux vol de ruban qu'il raconte deux fois. Entre l'oeuvre qu'il écrit et l'affirmation d'innocence, le désir d'être pardonné, il y a étroite proximité, identité de structure.

 

2.

Qu'est-ce qui arrive quand on demande pardon, quand on s'excuse ou au contraire quand on se parjure? On agit. On produit, ici et maintenant, un événement dont la trace est gardée, constituée en archive (l'oeuvre). Cette archive n'est pas inerte. En s'instituant, elle se met en mouvement (en oeuvre), et produit des effets. Si l'oeuvre, une fois accomplie, procurait le pardon automatiquement, comme un simple effet machinique, elle ne serait pas digne de ce nom. On pourrait la qualifier de vol, de tromperie. Mais si le mouvement en elle reste vivant, entre le traumatisme et le désir, si la blessure ne se cicatrise pas complètement, si elle continue à se déchirer, à interrompre un ordre, elle ouvre la voie à une coupure, une rupture dans l'histoire. Une oeuvre ne survit que si elle reste ambiguë, si son statut est indécidable, entre l'événement et la quasi-programmation qui opère en elle.

 

 

Pourquoi avoir choisi cette photo-là de Joan Crawford? On ne peut pas savoir ce qu'elle regarde ni ce qu'elle pense. Il se passe quelque chose en elle, quelque chose qui n'a pas de nom. Nul ne sait ce qui en sortira.

 


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