Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
L'humain vit en images                     L'humain vit en images
Sources (*) : Hans Belting               Hans Belting
Hans Belting - "Pour une anthropologie des images", Ed : Gallimard, 2004, p18

 

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Le Contemporain du Quai

[L'être humain entretient un rapport vivant à l'image : il vit avec des images et comprend le monde en images]

Le Contemporain du Quai
   
   
   
                 
                       

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On utilise le mot "image" pour désigner des choses très différentes : notions abstraites, représentations de souvenirs, signes iconiques, etc... Ces images peuvent être intérieures ou extérieures. Elles sont le résultat de symbolisations personnelles ou collectives, d'une production qui s'effectue dans l'espace social et affecte notre représentation du temps, de l'espace et de la mort.

Les images occupent le corps de l'homme. Elles y sont à la fois produites, captées et mémorisées, de manière innée. Il n'en est pas le maître, mais il y est livré. Il en est le lieu. Elles ne cessent de changer : il les invente, les anime, tente de les infléchir ou de les dominer. A l'égard de ses représentations mentales, il s'en sert à la fois comme questions et réponses. Incertain de lui-même, il s'y voit et s'y produit comme autre, par exemple à travers un masque.

Que les images soient uniques ou reproductibles, nous les percevons par l'intermédiaire de médiums (ou supports). On ne peut pas les réduire à la forme de ces médiums. Les percevoir est un acte d'animation, une action symbolique : nous les voyons comme si elles vivaient ou nous parlaient, selon des modalités variables en fonction des cultures. Que ce soit des pictogrammes, des dessins, des films ou des photographies, nous y trouvons des signes, des espaces et des lieux qui survivent dans notre culture, bien qu'ils soient coupés de leur milieu. Quelle que soit leur origine, nous les vivons intensément dans notre corps.

 

 

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Propositions

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L'homme est naturellement le lieu des images : une sorte d'organe vivant qui les stocke, les transmet et les interprète

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Notre mémoire corporelle est un lieu inné des images, qui y sont à la fois captées et produites

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La salle de cinéma est le lieu public des images, où le spectateur éprouve intensément la sensation d'être, lui-même, le véritable lieu des images

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Notre corps, médium naturel, communique avec les images par échange avec leurs médiums-supports

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L'image est présente dans le médium qui la véhicule, mais elle ne peut se réaliser sans un acte d'animation qui la détache du support et la transpose dans notre imagination

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Au cinéma, l'image n'est ni le reflet de la vie, ni une copie : elle en est la continuation

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Après avoir disparu du monde, les lieux se retirent dans des images où ils survivent, coupés de leur culture d'origine

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La photographie, médium visuel moderne par excellence, met à jour le modèle anthropologique selon lequel l'homme a toujours voulu s'approprier le monde en images et par l'image

 


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