Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Surenchères de l'hypercinéma                     Surenchères de l'hypercinéma
Sources (*) : CinéAnalyse : Hantise du référent               CinéAnalyse : Hantise du référent
Gilles Lipovetsky - "L'écran global, Culture-médias et cinéma à l'âge hypermoderne, avec Jean Serroy", Ed : Seuil, 2007, p72

 

-

L'image de l'hypercinéma est excessive, hyperbolique, dérégulée et autoréférentielle

   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

L'hypercinéma en fait toujours plus : plus de rythme, de sexe, de violence, de vitesse, plus de plans, de son, de mouvement, de couleurs. La structure, la narration et les personnages se diversifient. Le stéréotypé cohabite avec l'atypique et l'hybride. Les tons sont mélangés, les ambiguités de sens sont recherchées. Il ne s'agit plus de briser les tabous, mais de complexifier.

La généralisation du numérique facilite cette tendance. L'image-excès se concrétise dans la réalité virtuelle : immersion totale dans l'image et le son (films-concerts), mobilisation hallucinatoire des sens, sensation extrême de réalité, visualisation d'exploits corporels ou sportifs. La vitesse devient à elle-même sa propre fin. Les plans et les dialogues se raccourcissent. Les ponctuations crépitent, se répètent, se multiplient (sensation de "bombardement"). Le récit s'accélère. Les alternances lenteur / rapidité sont remplacées par des crescendo. La lenteur est affichée comme une anti-vitesse (ralentis). Les spots publicitaires, les clips musicaux et le rap cumulent ces caractéristiques. L'image-vitesse joue comme un vertige, une drogue hypnotique et exaltante. Le spectateur ne supporte plus les temps morts.

 

 

Le cinéma se nourrissant de sa propre culture, l'auto-citation se banalise : second degré, parodie, hommage, relecture, recyclage, humour, métacinéma. Le spectateur est paradoxalement à l'intérieur et aussi à l'extérieur du film.

Plus le cinéma se dérégule, plus se créent de nouvelles formes de distanciation.

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Lipovetsky
HyperCinema

DE.LDE

OeuvreReferent

QH.LDD

T.ctp

Rang = O
Genre = MH - NP