Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
La lecture est créatrice                     La lecture est créatrice
Sources (*) : Le Contemporain du Quai               Le Contemporain du Quai
Bernard Lestenbert - "Au bout de l'exil", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 30 août 2006

 

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[La lecture est aussi créatrice que l'écriture]

   
   
   
                 
                       

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Un texte non lu n'existe pas. S'il vient à l'existence, c'est par le lecteur. Si l'on admet qu'aucun écrivain ne peut prévoir qui le lira - c'est-à-dire ne peut connaître à l'avance son ou ses destinataire(s), alors il faut admettre aussi que ce n'est pas l'écrivain qui crée le texte, mais ce futur destinataire inconnu. Le lecteur lira au présent de son temps un texte qu'il entendra comme s'il avait été prononcé le jour même.

Quand on lit un texte ou quand on regarde une image, on les invente, on les ouvre. Pour lire, il faut créer des écarts, désaturer la mémoire. Il faut se transformer, éviter de construire des connaissances fermées sur elles-mêmes, comme le fait l'historien d'art. Il faut procéder par montage, réordonner le texte en fonction de sa lecture. Quand la présentation est hypertextuelle (comme l'Orloeuvre), on ne peut pas faire autrement. Chaque point du texte est le point de départ d'un autre parcours.

 

 

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Propositions

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On ne peut interpréter un texte qu'en s'impliquant au présent comme lecteur - ce qui est incompatible avec la méthode historique, qui tend à effacer le lecteur

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Tout lecteur est un créateur aussi imprévisible qu'une Arlésienne

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La lecture est un recueil de la voix par l'oreille

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L'image pratique un travail d'ouverture dans l'ordre du lisible

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On dit que la mémoire de la Shoah est saturée : la désaturer, c'est la rendre lisible comme événement singulier

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Pour lire, il faut accepter une certaine déformation incontrôlable de son corps et de son esprit

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L'historien de l'art, qui propose une connaissance spécifique de l'objet d'art, donne à lire un passé dont il est l'auteur, l'artisan et l'inventeur

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Sous l'angle de la critique, on peut en droit accéder de n'importe où, dans n'importe quel ordre, dans un livre de philosophie pure

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La lecture orlovienne est comparable à un montage

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Chaque parcours de l'Orloeuvre fonctionne comme chemin de lecture (contrainte) et point de départ pour d'autres parcours (incertitude)

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Il faut lire le texte d'Artaud avec sa voix dans l'oreille

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L'historien d'art garantit la fermeture du visible sur le lisible

 


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