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Modernité, humain / non - humain                     Modernité, humain / non - humain
Sources (*) :              
Bruno Latour - "Nous n'avons jamais été modernes - Essai d'anthropologie symétrique", Ed : La Découverte, 1991, p143

 

Pelerins sur une piste de montagne (T. Enami, 1905) -

Il n'existe pas de nature objective, réelle, connue des seuls occidentaux; toutes les natures-cultures sont semblables et produisent à la fois des humains et des non-humains

   
   
   
                 
                       

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Bruno Latour part d'un constat : au départ de la "Constitution" moderne-occidentale, il y a la croyance en une séparation radicale entre l'humain et le non-humain. C'est ce Grand Partage qui produit une anthropologie asymétrique, dont les enquêtes ne portent que sur les cultures non modernes ou certaines pratiques à la marge de la modernité, mais jamais sur les sciences, les techiques ou la connaissance. D'une part, on affirme l'existence d'une "coupure épistémologique" qui fait de la science un domaine séparé, qui s'explique par la seule nature, et que seuls les occidentaux auraient été capables d'isoler; et d'autre part, en pratique, on multiplie les hybrides et les quasi-objets. A cela, Bruno Latour oppose son projet d'une anthropologie symétrique. Refusant les a priori scientifiques d'une part, sociologiques d'autre part, cette anthropologie met sur le même plan le non-humain et l'humain. Il lui faut pour cela partir de ce qui était jusqu'alors, pour les modernes, un non-lieu : ces quasi-objets comme la météorologie, les systèmes de parenté ou l'ethnomédecine où l'humain et le non-humain se superposent, sans que l'un ne prenne le pas sur l'autre. Ce qui apparaît, dans les sociétés pré-modernes, comme une confusion entre culture et nature, existe aussi chez nous. Notre croyance dualiste en une nature universelle [dont nous serions les seuls à détenir les clefs] à laquelle s'opposerait la multiplicité des cultures est abandonnée.

 

 

Si toutes les cultures produisent à la fois des collectifs humains (les sociétés) et non-humains (les choses), alors on peut mettre sur le même plan les sacrifices, le culte des ancêtres, la génétique, la cosmologie ou l'hématologie - à condition de prendre aussi en considération leurs différences.

 


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