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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Cinéma, croyance et dénégation                     Cinéma, croyance et dénégation
Sources (*) : Le montage, machine à illusions               Le montage, machine à illusions
Jean-Louis Comolli - "Corps et cadre - Cinéma, éthique, politique", Ed : Verdier, 2012, pp93-4

 

Chronophotographie d'Etienne-Jules Marey -

Derrière la fluidité et la continuité vivantes du cinéma se succèdent les photogrammes instantanés, squelettes discontinus du film

   
   
   
                 
                       

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Le même mot, "photogramme", n'a pas le même sens dans le langage de la photographie ou dans celui du cinéma. En photographie, ce sont des images réalisées sans appareil, en disposant des objets ou des formes sur du papier sensible soumis à la lumière. Pour le cinéma, ce sont les images instantanées qui défilent l'une après l'autre (au minimum 24 par seconde dans le cas du cinéma parlant). La caméra analyse le mouvement, l'arrête, le décompose en images fixes, fragmentaires, discontinues, le fixe sur une pellicule, tandis qu'à partir de la pellicule le projecteur recompose la série. Pour donner l'illusion du mouvement, il faut à la fois une succession d'images et empêcher le spectateur de voir et d'analyser cette succession. Le mouvement ne se situe pas dans le photogramme individuel, mais dans le moteur de la machine.

Sur la pellicule, chacun des photogrammes est séparé du suivant par un mince trait noir (l'interimage), une fraction de non-visible qui s'intercale entre deux images arrêtées. Leur succession forme un squelette qui, en prenant vie sur l'écran, fait une danse macabre. Chaque photogramme arrête le temps pendant 1/24è de seconde, puis se recompose avec les autres, comme dans un film d'animation.

 

 

L'image numérique ne change pas fondamentalement cette discontinuité. On ne parle plus de photogrammes, mais d'images qui se succèdent au rythme de 25 par seconde (pour une fréquence de 50 hz). L'inscription digitale est faite d'une suite de traces et d'effacements qui défilent sur l'écran, mais en définitive, on n'est pas très loin des chronophotographies d'Etienne-Jules Marey.

 


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