Qu'il s'agisse de la télévision, du cinéma, de l'Internet (les écrans) ou d'autres technologies moins visibles, on ne peut pas s'y soustraire. Elles s'imposent à nous dans notre vie de tous les jours, dans nos cycles vitaux. Nous n'avons pas le choix, nous sommes forcés de dire oui (ou sinon elles disent oui à notre place), de donner notre assentiment. On ne peut pas empêcher qu'elles nous portent, qu'elles nous transforment, mais dans certaines situations, sans même aucune volonté ni décision de notre part, elles peuvent être infectées, parasitées. Jacques Derrida fait observer, à propos de ce que dit Paul Celan dans le Méridien, que par un poème on peut rencontrer l'autre en tant que "tu", dans sa dimension inconnue, dans son secret. Il faut que, dans cette rencontre, ce ne soit pas son temps propre qui domine, mais le temps de l'autre. Comment laisser parler le temps de l'autre, malgré ces nouvelles technologies? Cela ne peut pas se faire par une simple adresse, à la façon d'un poème. Il y faut peut-être une "netétiquette", comme on disait autrefois, mettre en oeuvre des principes, créer les conditions pour que soient proposées d'autres normes (à venir).

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Propositions

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