Derrida
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Les perspectives d'Urbino                     Les perspectives d'Urbino
Sources (*) :              
Hubert Damisch - "L'origine de la pespective", Ed : Flammarion, 1987, p202

 

La Ville ideale - Citta ideale (Panneau de Baltimore) -

Walters Art Gallery (Baltimore).

Perspective architecturale (Panneau de Baltimore, env. 1460-1500)

   
   
   
                 
                       

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La réalisation de ce panneau de 220 x 74,5 cm, probablement lié au milieu urbinate, a été attribuée à Pinturicchio et aussi à Luciano Laurana, comme la Citta ideale toujours conservée sur place, mais en réalité on n'en sait rien. La datation retenue suppose que le tableau a été peint du vivant de Federico da Montelfeltro. Mais il a pu l'être de manière posthume (après 1482) sur sa commande ou pour son souvenir, par un entourage qui voulait lui rendre hommage : les peintres-architectes Laurana, Francesco di Giorgio, Baccio Pontelli ou Piero della Francesca.

 

 

Parmi les bâtiments décorés "à l'antique", figurent un amphithéatre et un arc de triomphe. Le bâtiment octogonal évoque une scène florentine. Les immeubles sont austères, comme sur une scène tragique. Autour de la fontaine, les quatre colonnes correspondent à trois vertus cardinales : la Justice, la Force et la Tempérance. La quatrième vertu (la Prudence) a été remplacée par l'Abondance. Ce choix n'a rien d'accidentel : le condottiere Federico (si c'est bien lui qui a commandé ce panneau) visait la prospérité, pas la prudence.

Ce panneau est la seule des trois "perspectives urbinates" où l'on trouve des figures (dont il n'est pas exclu qu'elles aient été peintes après-coup) - mais ces figurants, sans vie ni mouvement, ne sont là que pour mettre en valeur, par leur présence, la place vide et symétrique. D'ailleurs l'emplacement qui, sur l'arc de triomphe, aurait pu recevoir une inscription, est vide lui aussi. Il ne comporte ni date, ni signe, ni destination qui pourrait donner un sens à la peinture, contrairement à ce qui se faisait à l'époque, comme on peut le voir dans les fresques de Botticelli et du Pérugin qui comportent un bâtiment analogue.

Le point de fuite, dans l'arche centrale de l'arc de triomphe, s'inscrit dans l'ouverture d'une autre porte qui ne conduit pas à un horizon infini (comme dans le panneau de Berlin), mais bute sur un castellet qui occupe le fond de la scène.

 


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Création : Guilgal

 

 
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Damisch
PanneauxUrbino

DG.LGG

U.villeideale

Rang = UPanneauBaltimore
Genre = A -